Me voici à la fin de la dernière semaine de boulot de 2016, les cadeaux sont sous le sapin, les patins sont aiguisés, le Kobo est rempli de nouveaux livres, les pâtés à la viande de Sophie sont au frigo… quelques dizaines d’heures avant de nous éclipser dans la forêt enneigée. Le temps de vous souhaiter de belles fêtes et de porter le regard sur cette année qui se termine.
Cette année 2016 en aura été une «toff». Des amis perdus, des amis qui apprennent à vivre avec un cœur en miette, d’autres qui sont inquiétés par cette saleté de cancer, des attentats de marde qui brisent le fragile monde dans lequel on vit, fort McMurray qui flambe avec une certaine forme d’ironie, les Américains qui élisent un clown, les Syriens qui n’ont pas demandé à se faire jeter dehors de leur pays… et j’en passe.
D’un autre côté, il s’est aussi passé de belles choses, comme faire un fantastique voyage avec mes deux amoureuses, en France où on a passé du bon temps avec plein d’amis. Et bien sûr le fameux téléphone (le jour de ma fête) où Agathe me dit «papa, j’ai le rôle»! Ensuite, l’observer évoluer sur un plateau de cinéma comme un poisson dans l’eau, de la voir retontir devant moi avec Robert Lepage en lui disant «Robert, mon père est trop gêné pour te le dire, mais il est vraiment fan de toi»!
Chez Fin Finaud, ce fut une année étrange qui a commencée de très belle façon et qui se termine sur quelques déceptions. Une année où j’ai vu partir quelques collègues que j’appréciais et où j’ai vu arriver de nouveaux éléments super intéressants. Je note aussi l’arrivée de quelques bébés renards, et ça me fait vraiment très plaisir. L’année où j’aurai mis notre plus gros client à la porte, et ce, sans éprouver le moindre regret. L’année qui m’aura fait grandir comme entrepreneur. C’est vrai que de dépasser 25 employés est une étape difficile. Mais bon, ça s’ajoutera à mes «cicatrices d’entrepreneurs» qui sont plutôt nombreuses après 25 ans.
Alors… je vous souhaite d’aimer vos proches, de gâter vos enfants, de jouer dans la neige, de remplacer un peu de «divertissement abrutissant» par de la culture, de profiter de la vie au maximum. Parce que, même si les médias semblent toujours apporter des nouvelles sombres, il y a des humains autour de nous qui sont juste magnifiques. C’est vrai que nous avons tous un nombril, mais quand on lève les yeux, on découvre que la vie a du bon à offrir.
Dernier souhait : Finissez l’année en beauté, buvez du bon whisky! 😉
Ahhh!! Que ça fait du bien de retrouver ton blogue, et avec un si beau billet en plus!! Merci Max! Je partage vraiment tout ce que tu dis sur 2016! En somme, je ne peux pas dire que c’est une année qui sera agréable à revisiter dans les souvenirs. Mais la beauté de la mémoire, c’est que les bonnes choses restent sans égard au marquage du temps. Bonne fin d’année à toi aussi et je me promets d’en boire un bon à ta santé!
Mon cher Richard, ça fait plaisir de voir un «vrai commentaire» ici ! À très bientôt… pour boire un whisky ensemble.
Merci pour ton partage! Je te lis grâce au partage de mon ancienne collègue, Hélène. Une de mes modèles… alors je me disais que son cousin aurait de quoi dire!
Tu as bien raison… tout est yin et yang. Il y a autant de personnes destructrices que d’innovateurs qui ont la couenne dure et qui foncent la conviction au ventre pour réinventer notre planète et la faire briller. Je rêve de me tenir un jour parmi ces gens inspirés et inspirants. Pour moi l’année 2016 est une année tremplin… Un temps de pause, de questionnement, de brouillard, de beautés et de rêve. Un tout qui demande encore d’être organisé, mais qui a fait émerger l’espoir d’un projet de vie tout à fait nouveau…
Bref, merci pour ton topo qui a inspiré ma propre réflexion. Au plaisir de te relire! Et un excellent temps des Fêtes à toi et à ta famille!