Originalement, j’avais planifié mon stage de «pilote d’un jour» pour mon anniversaire. J’ai eu la formation théorique comme prévu, au moment où mon compteur tournait à 43… mais, le temps était trop mauvais pour voler. C’est donc deux jours après que j’ai «pris les commandes» d’un Cessna 172 à l’aéroport de Mascouches.

avion_cessna_172

Le stage de «pilote d’un jour» consiste en une formation théorique d’une heure et demie au sol sur l’aviation et d’un vol de 45 minutes où la recrue peut s’assoir sur le siège habituellement réservé au pilote, celui de gauche dans l’avion. Dans mon cas, nous avons décollé de Mascouche pour effectuer quelques manoeuvres au-dessus de la prison de Ste-Anne-des-Plaines avant de faire un posé/décollé à Mirabel et revenir à notre point de départ. Ce fut une expérience bien agréable.

J’ai aimé l’expérience… mais, je ne le referais pas. Si jamais j’ai encore l’argent et l’envie de voler, je pense que je préfère le faire comme simple passager. Je pourrais en profiter pour faire des photos et apprécier le paysage.

max_en_pilote

Parce qu’avec une formation si courte, on ne pilote (bien évidemment) pas, on nous laisse un peu jouer avec les commandes, mais on n’a pas le contrôle de la situation du tout. Je comprends que ce stage a pour but de «donner la piqure» et que le client revienne plus tard prendre d’autres stages et, éventuellement, une vraie formation de pilote. D’ailleurs, j’ai eu un certificat qui atteste ma 0,7 heure de formation qui pourrait compter pour un vrai cours de pilote.

Mais moi, je n’ai pas vraiment envie de devenir Charles Lindbergh… j’aime voler, j’aime regarder le paysage et j’aime prendre des photos. Alors, si vous avez un ami qui cherche un passager pour accumuler des heures de vol… ça m’intéresserait davantage que de jouer au pilote.