Vous le savez, je suis propriétaire d’une petite entreprise en informatique. C’est ma troisième entreprise et je suis «en affaires» depuis l’âge de 21 ans… c’est à dire, exactement la moitié de ma vie. Malgré une certaine expérience, je ne prétends pas tout connaître. Je suis toujours ouvert à essayer de nouvelles méthodes et expérimenter les différentes façons qui me permettraient de continuer à m’amuser à travers cette vie d’entrepreneur.
C’est pourquoi j’ai un mentor. Un monsieur qui a plus d’expérience que moi, qui a vu neiger et avec qui je peux partager un lunch de temps en temps pour échanger. Pour ceux que ça intéresse, c’est à travers une cellule du réseau M, que nous nous sommes rencontré. C’est lui qui m’a parlé de faire une «retraite fermée».
Ma compagnie Fin Finaud consultant, a beaucoup grandi dans les 18 derniers mois, nous sommes passés de 3 à 10 employés et j’ai accueilli un nouvel associé l’an dernier. Nous avons une nouvelle équipe, qui offre des services que je n’offrais pas avant, et c’est pour moi plusieurs occasions d’apprendre.
Cette croissance rapide a un côté fort excitant et propose de nombreux défis… ce qui me plait bien. Il faut trouver des employés compétents, il faut acheter de l’équipement, des tables et des chaises, il faut trouver de nouveaux clients et bien les servir. À travers tout ça, il faut identifier les forces et les faiblesses de chacun pour essayer de leur proposer une tâche qui colle bien à leur personnalité et qui permet de tirer la meilleure partie d’eux-mêmes.
Bien sûr, ces mille et un changement occupent beaucoup de temps, demandent de sortir de sa zone de confort pour trouver des solutions à des problèmes qui ne sont pas habituels. De belles occasions «d’échapper des dossiers», de perdre le contrôle de certaines situations et de causer des torts à l’entreprise.
C’était un peu notre situation. Même si les problèmes ne sont pas énormes et insurmontables, il m’apparaissait important de prendre une pause, de sortir du «feu de l’action» pour réfléchir et discuter de nos affaires. Voici l’occasion de planifier cette fameuse «retraite fermée».
C’est ce que nous avons fait durant le dernier weekend, mon associé et moi : 3 jours enfermés dans un hôtel de Québec (avec quelques escapades en soirée pour prendre de bon repas avec des amis). Nous avions une longue liste de sujets à discuter et nous avons réussi à la couvrir en grande partie. Planification de l’année à venir, budgets, tournées des clients, des procédures internes… plusieurs questions ont trouvé leur réponse et tous les dossiers ont fait des pas de géants.
Nous sommes gonflés à bloc et motivés, nous sommes au diapason et prêt à faire une année du tonnerre. Je pense que ce séjour a vraiment été bénéfique, vraiment efficace et qu’il fera une différence évidente dans les destinées de nos affaires.
Je dois dire que c’est certainement un des avantages d’avoir un associé, car ça permet d’avoir un interlocuteur, quelqu’un avec qui confronter ses idées et réfléchir à voix haute. C’est en discutant et en brassant les idées que d’autres naissent et grandissent. Certaines décisions peuvent être prises en solo, il y a même des cas où je dirais qu’il faut décider seul… mais, quand on dit «deux têtes valent mieux d’une» !
Ce type de weekend est devenu pour moi une priorité et un incontournable dans nos agendas : le prochain est prévu pour dans 6 mois.
J’ai toujours admiré l’esprit d’entreprise qui anime les gens au Québec, je trouve que cette fibre vibre particulièrement dans notre beau coin de pays et j’en ai toujours été très fière. Félicitation et continue de faire rayonner le Québec (et d’alimenter ton blog, j’aime bien le lire 🙂