Nous sommes à l’auberge du lac Taureau pour le weekend. J’ai loué un vélo de montagne pour aller explorer les sentiers autour de l’auberge. Soit dit en passant, je pense que j’ai découvert un sport qui me plait bien, c’est «sportif», mais très excitant de se balader en forêt sur deux roues. Les paysages, les odeurs, les mille et un obstacles font en sorte qu’on est très concentré sur l’activité et j’ai particulièrement savouré ces moments de «pilotage».

Sur un des sentiers où je passais pour la deuxième fois, j’ai remarqué un arbre qui était tombé en travers de la route… et qui était toujours debout la veille. Pas normal qu’un arbre en pleine santé tombe tout seul sans raison, d’autant plus qu’il fait un temps magnifique, sans vent.

Je me suis donc arrêté pour passer le vélo par-dessus l’obstacle et un simple coup d’oeil m’a permis de comprendre que j’étais devant l’oeuvre d’un castor.

C’était fascinant de voir la taille de l’arbre abattu, de voir aussi la taille de copeaux sur le sol. Et visiblement, l’arbre a été coupé sans qu’il soit nécessaire à une construction. Les «lieux du crime» étaient vraiment loin de la maison du castor et il m’apparaît impossible qu’un si petit animal puisse transporter un arbre complet et pleine forêt.

Un peu plus loin, j’ai d’ailleurs pu observer la cabane du castor et son environnement. C’est quand même incroyable de voir à quel point cet animal peut modifier toute la configuration d’un bout de forêt pour y installer son «habitat». Il doit couper et transporter une quantité phénoménale de bois pour y arriver… et il trouve quand même le temps de faire tomber des arbres qui lui sont inutiles au milieu d’un sentier de vélo !

[les trois photos sont tirées de mon iPhone]