Je suis certain que vous en avez mangé dans les derniers jours, peut-être même que vous en avez dans votre frigo ? On est en pleine saison des framboises des États-Unis et j’en vois partout. En tout cas, à la maison, on doit être rendu à notre dixième «casseau». Elles sont bonnes, elles ne sont pas chères et… elles ont la particularité de tout être de la même «marque» : Driscoll’s.
Ce nom m’a intrigué. Comment un seul producteur arrive à faire pousser autant de framboises ? Comment fournir toutes les épiceries du Québec… si ce n’est pas encore plus ? Et bien, j’ai visité leur site web et, on se rend vite compte qu’il ne s’agit pas vraiment d’une ferme, mais bien d’une belle grosse multinationale du petit fruit qui produit partout dans le monde. En quelque sorte, le Wal-Mart de la framboise.
C’est quand même incroyable d’acheter 3 barquettes pour 4$ d’un fruit fragile et délicat, qui pousse à des milliers de kilomètres d’ici. C’est difficile de comprendre comment chaque intervenant de la «chaîne» réussit à trouver son compte avec un produit de ce genre qui voyage autant.
Normalement, je n’aime pas trop acheter des fruits qui viennent de loin… mais les framboises, c’est trop bon ! Et j’attends les québécoises de pied ferme.
Je suis bien curieux de savoir quelle cochonnerie de produits chimiques ils utilisent pour qu’elles restent si belles si longtemps et ce, malgré le transport qui peut s’avérer être des centaines de km. Oui, elles sont bonnes. Mais comme les fraises, j’attends moi aussi celles du Québec de pied ferme!
Richard, j’ai déjà vu un reportage sur driscoll’s et le truc pour les petits fruits, c’est que les palettes de fruits son enveloppé dans le plastique et ils mettent de l’azote dans le paquet. Sans oxygène, les fruits dépérissent beaucoup moins vite.
Maxime , c’est vrai que c’est bon des framboise , mais je peux te dire qu’a la Ferme Genest à St-Nicolas dans 7 jours tu pourras en manger.
Denise