J’en ai parlé quelques fois ici, j’ai commencé à m’entraîner en gymnase au début de l’hiver dernier. Tranquillement, je retrouve une certaine forme qui était vraiment loin derrière moi. En plus, ça se fait dans le plaisir. De fil en aiguille et sans trop savoir pourquoi, je me suis mis à courir. Sur le tapis roulant du gym pour commencer, puis à la piste olympique près de chez moi, et maintenant dans les rues de mon quartier.

La course est un sport vraiment simple : tu te lèves de ton divan, tu ouvres la porte de la maison… et tu cours ! Pas besoin d’équipement compliqué. Si on m’avait demandé l’hiver dernier si je pensais qu’un jour je m’achèterais des souliers de course, que je lirais un livre sur la course et que, rendu au 19 juin, j’approcherais des 100 km courus… sans hésiter, j’aurais répondu : «jamais» ! Je ne sais pas ce qui m’a pris, mais il y a une forme de drogue là-dedans. Je souffre au bout d’un demi-kilomètre et puis la drogue «embarque» et ça devient le fun. L’esprit est focalisé, la machine se décrasse et l’orgueil empêche d’arrêter avant l’objectif. Plus fou encore : le lendemain, j’ai envie de recommencer !

Tout ça fait en sorte que je surveille mes assiettes, qu’il m’arrive plus souvent de choisir une salade au restaurant, parce que je pense à ma prochaine course, parce que je veux m’améliorer. Ça vient naturellement et c’est une sacrée différence avec tout ce que j’ai fait dans ma vie pour «surveiller» mon alimentation.

Évidemment, je suis loin d’être un athlète. Je cours comme une tortue, mes années d’excès (et la bedaine) sont de lourds fardeaux… mais j’adore ça et il n’y a que ça qui compte !