Quand on regarde les Jeux olympiques, on comprend vite pourquoi le marathon n’est pas une épreuve diffusée régulièrement à la télé. C’est long, il y a une multitude de coureurs, on ne ressent pas trop la sensation de la vitesse… on a déjà vu plus spectaculaire comme sport.
Pourtant, il suffit d’enfiler une paire d’espadrilles et de courir un ou deux coins de rue pour comprendre qu’il faut être un sacré athlète pour courir 42 kilomètres. Et c’est quand on se rend compte de la vitesse à laquelle il faut filer pour parcourir cette distance en deux heures et trois minutes (record du monde) que la mâchoire nous décroche.
Samedi, je suis allé faire une randonnée de 56 km à vélo. Comme j’enregistre mes sorties avec RunKeeper, j’ai la mesure de la distance parcourue et de ma vitesse. En vélo, je ne suis pas une fusée… mais je roule quand même à bonne allure. Sur une sortie de plusieurs dizaines de kilomètres, je maintiens une moyenne autour de 22 km/h.
Sur mon vélo samedi, j’ai franchi la «barre» des 42 km en deux heures et cinq minutes exactement… à quelques secondes près, le record mondial pour un marathon. Ayoye ! C’est absolument incroyable de penser qu’un humain peut courir une telle distance à cette vitesse. Franchement, les marathoniens ont tout à coup pris du galon dans mon échelle de respect pour la «machine humaine». Je ne verrai plus jamais ce sport du même oeil.
Effectivement, tant qu’on n’a pas chronométré une sortie de course à pied, on ne réalise pas la vitesse folles des marathoniens. Ce sont de véritables machines de course. Étrangement (heureusement probablement), on n’entends pas vraiment d’histoire de dopage en marathon si on compare avec le cyclisme par exemple.
Question de métier, par exemple si on compare leur performance en programmation à la notre, je suis sûr qu’on les enfonce. On est des véritables machines aussi, ne faisant qu’un avec notre ordinateur. 🙂
Faut voir le fil d’arrivée d’un marathon (live, je veux dire) pour être réellement impressionné.