Durant ma jeunesse, j’ai presque toujours vu mon père conduire des Volvo, la plus ancienne qui me revient en mémoire était une 142 de l’année 1968 qui avait été repeinte au pinceau ! Il y a longtemps eu deux Volvo dans l’entrée chez mes parents. Ma mère roule aujourd’hui encore avec une V70 et moi, j’en suis présentement à ma cinquième de la marque. Grande fidélité familiale !

J’ai eu une vieille 240 1985 qui roulait comme un charme malgré ses 350 000 km, j’ai brièvement conduit une 850 qui avait elle aussi un vénérable kilométrage. En général, j’ai toujours apprécié ces voitures solides, confortables et pas «rouilleuse». Depuis deux ans, c’est à bord d’une belle XC70 2007 que j’arpente les routes du Québec. J’ai toujours acheté d’occasion… parce que ma «religion» m’interdit de payer plus cher à chaque mois pour une voiture que pour mon loyer.

Bien que la plus récente soit celle que j’ai achetée avec le plus bas kilométrage (elle n’a présentement que 82 000 km au compteur), elle a une fâcheuse tendance à coûter cher au chapitre des «imprévus». Les factures de réparations s’accumulent et le prix des pièces est particulièrement ahurissant. Un phare (bixénon) qui pète : 1 500 $. Deux amortisseurs qui coulent : 2 000 $. Un miroir accroché (très légèrement) : 1 500 $. Chaque entretien coûte trois fois le prix ! Sans parler de mon garagiste qui me fait toujours sa tête de «je n’ai jamais vu une pièce aussi compliquée à remplacer».

Bref, j’ai perdu confiance en la marque «familiale». Ce sera ma dernière Volvo. D’autant plus que la compagnie est maintenant propriété chinoise et ça amplifie les doutes que j’entretiens à propos de la qualité de leurs bagnoles.

Je prends un jour de congé cette semaine pour aller faire les concessionnaires avec ma blonde. On pense aller essayer des Japonaises et magasiner pour la location d’un modèle neuf. On apportera notre calculatrice pour voir si notre projet a du sens.

À suivre.