J’avais beaucoup aimé les deux premières séries du même genre : Destination Nor’Ouest I et II. Comme plusieurs je trouve les émissions de téléréalité sans saveur et sans substance, mais c’est différent avec La ruée vers l’or. Bien sûr, on nous y montre le côté «humain» des aventuriers et on s’assure d’avoir une caméra braquée sur eux dès qu’ils versent une larme… mais justement, ça permet de nous replonger de façon beaucoup plus réaliste dans la vraie histoire de la ruée vers l’or du «Klondike». Cette histoire prend un relief beaucoup plus réel quand on voit de vrais humains vivre et souffrir sur cette piste infernale.

En gros, 10 aventuriers forts courageux refont le trajet que faisaient les prospecteurs en 1898 pour se rendre aux alentours de Dawson City au Yukon. Ils font l’expédition avec les costumes (et les chaussures) d’époque et reproduisent le plus fidèlement possible les conditions de 1898.

Dans les premiers épisodes, on les a vus transporter 5000 livres de vivres et de matériel, de la mer jusqu’à la frontière canadienne et faisant de nombreux aller-retour. Et ce poste douanier est situé au sommet du col Chilkook trop escarpé pour y passer avec des chevaux et où une tempête de neige peut frapper en plein été. Ils doivent transporter ce lourd matériel pour reproduire les conditions d’époque alors que le gouvernant exigeait que chaque prospecteur apporte suffisamment de vivres et de matériel pour survivre une année au Canada.

Je trouve fascinant tout l’aspect historique de cette aventure et c’est certainement mon émission préférée du printemps. Si ça vous tente de jeter un oeil, c’est le mardi à TVA… et on peut rattraper les épisodes sur Illico.