J’avais beaucoup aimé les deux premières séries du même genre : Destination Nor’Ouest I et II. Comme plusieurs je trouve les émissions de téléréalité sans saveur et sans substance, mais c’est différent avec La ruée vers l’or. Bien sûr, on nous y montre le côté «humain» des aventuriers et on s’assure d’avoir une caméra braquée sur eux dès qu’ils versent une larme… mais justement, ça permet de nous replonger de façon beaucoup plus réaliste dans la vraie histoire de la ruée vers l’or du «Klondike». Cette histoire prend un relief beaucoup plus réel quand on voit de vrais humains vivre et souffrir sur cette piste infernale.
En gros, 10 aventuriers forts courageux refont le trajet que faisaient les prospecteurs en 1898 pour se rendre aux alentours de Dawson City au Yukon. Ils font l’expédition avec les costumes (et les chaussures) d’époque et reproduisent le plus fidèlement possible les conditions de 1898.
Dans les premiers épisodes, on les a vus transporter 5000 livres de vivres et de matériel, de la mer jusqu’à la frontière canadienne et faisant de nombreux aller-retour. Et ce poste douanier est situé au sommet du col Chilkook trop escarpé pour y passer avec des chevaux et où une tempête de neige peut frapper en plein été. Ils doivent transporter ce lourd matériel pour reproduire les conditions d’époque alors que le gouvernant exigeait que chaque prospecteur apporte suffisamment de vivres et de matériel pour survivre une année au Canada.
Je trouve fascinant tout l’aspect historique de cette aventure et c’est certainement mon émission préférée du printemps. Si ça vous tente de jeter un oeil, c’est le mardi à TVA… et on peut rattraper les épisodes sur Illico.
C’est aussi notre rendez-vous télévisuel hebdomadaire familial. Par contre, je ne suis pas sure pour la reconstitution historique. A L’époque, la plupart des gens étaient surement mieux organisé, il y avait des services le long du sentier. Ils pouvaient chasser, trapper et pécher pour s’alimenter, utiliser le bois de la foret pour monter leurs camp. Finalement, loin de moi l’idée de passer pour misogyne, mais des femmes fin trentaine, début quarantaine ne participaient pas a ce genre d’aventure a l’époque. Même les hommes de cet age hésitaient a se lancer dans pareil aventure. L’espérance de vie a l’époque était de 50 ans pour les femmes et 47ans pour les hommes. Je pense que si l’équipe avait été composé uniquement de gens du style du gars de Normandin (je crois que c’est Guillaume, en tout cas, il est »hot ») ça nous aurait semblé bien plus facile. Qu’a cela ne tienne, on a beaucoup de plaisir a les suivre, même comme gérant de salon.
Pourtant Jeff, on a vu ce soir la pierre tombale d’un québécois de 62 ans qui est mort sur le sentier à l’époque. Les aventuriers semblaient étonnés que quelqu’un de cet âge ait tenté l’expédition !
Et il est mort en esseyant, …
Je ne sais pas si le caméra-man leur refile un p’tit bout de chocolat en douce une fois de temps en temps. J’imagine que l’équipe technique qui les suit vit avec un dans un niveau de confort légèrement supérieur.
J’ai eu la chance de jaser un peu avec Hugues (qui est l’amoureux d’une amie) et, il me disait que l’équipe technique a souffert aussi, même s’ils travaillaient avec des porteurs et une bien meilleure nourriture. Ils font l’expédition eux aussi !
J’ai volontairement sauté le premier épisode et je n’avais pas vraiment envie de suivre la série cette année. Mais accroché au deuxième épisode, j’ai décidé de changer d’avis et je regarderai tous les prochains épisodes. J’ai enregistré celui d’hier et un peu plus tard aujourd’hui, je le regarderai… en accélérant sur les longues séquences de pauses publicitaires.
Salut Max!
Je ne réponds pas souvent à tes billets, mais je te lis depuis un bon bout de temps. Contente de voir un regain de vie ici! 😉
Comme toi, j’aime bien les télé-réalités de Georges-Hébert Germain. D’ailleurs, j’avais l’impression d’entendre sa voix en lisant ton texte. 🙂
Je suis un fan fini de cette série depuis le début. Je trouve que la chimie de l’équipe est plus grande cette année. L’an dernier, il y en avait un qui faisait cavalier seul. IL semble beaucoup plus difficile de faire cette aventure que les autres années. De voir que les prospecteurs qui se sont rationnés et arrivé aux douanes avec 18 lbs manquant m’a fait regardé au ciel pour une xième fois. Dès les premières journées, les pieds des participants étaient finitos, comment ils ont puent continuer les autres journée?? POur ce qui est des techniciens, il faudra voir le making of pour savoir ce qu’ils ont vécus.