À qui s’adresse notre frisé de premier ministre quand il nous dit en pleine conférence de presse que la solution qu’il propose n’augmente pas le fardeau fiscal des Québécois ? Qui c’est qu’on prend pour des imbéciles ici ? Qu’est-ce qu’une augmentation des frais de scolarité si ce n’est pas une hausse du fardeau fiscal ? Les jeunes aux études ne sont pas des martiens ! Ce sont (en majorité) des Québécois, tout aussi «contribuables» que vous et moi. On peut dire qu’ils contribuent un peu moins, mais c’est temporaire… l’état saura se reprendre, aucune crainte à ce sujet. Augmenter les frais de scolarité, c’est augmenter le fardeau fiscal. Laisser cette crise traîner, c’est aussi augmenter le fardeau fiscal.

Les perdants sont toujours les mêmes : vous et moi, les contribuables. Qui va payer les heures supplémentaires des policiers ? Qui va payer la session perdue ? Qui va payer pour tout ce bordel ?

Ai-je besoin d’ajouter deux ou trois autres questions, du genre : qui parle de corruption pendant ce temps là ? La commission Charbonneau sur la construction… ça vous rappelle quelque chose ?

Tout ce raffut pour quoi au juste ? Pour 300 millions de dollars ou pour gagner les prochaines élections ? Pensez ce que vous voulez… moi, mon idée est faite.