J’essaie de replonger dans mes souvenirs pour me rappeler ces moments qui ont été si importants dans ma vie. Mais, c’est loin dans le passé et il y a de grands bouts qui sont effacés. Je me souviens d’une réunion chez mes parents avec l’ami Simon, pour prendre la décision de faire le grand saut. Je revois les images d’une petite promenade pour réfléchir à l’opportunité d’accepter un troisième partenaire. Je me souviens du «plan d’affaires», avec des prévisions financières trop optimistes et cette belle naïveté qui nous faisait écrire que certains «gros clients» nous suivraient dans notre aventure. Nous étions excités et pleins de confiance, on avait 21 ans et… on se lançait en affaires !
Ça se passait en février 1992… il y a 20 ans.
Il n’y a pas eu de patron dans le décor depuis ce temps et je n’ai jamais regretté mon choix un seul instant. J’en suis à ma troisième entreprise, je suis fier de ce que je vois dans le rétroviseur et toujours prêt à me réjouir des succès de mes anciens associés. L’immense montagne des moments heureux est tellement plus haute que la petite pile des jours sombres ! Parce qu’il y a eu des moments ennuyeux et d’autres carrément désagréables, mais j’ai aimé les traverser avec la sensation de contrôler mon destin.
Quand je me mets à réfléchir à ce qu’aurait pu être ma vie si j’avais choisi une autre voie, je n’arrive pas à imaginer une carrière qui m’aurait donné autant de satisfaction. Je lève mon chapeau à mes associés du passé, aux clients et partenaires qui ont croisé ma route et surtout à «ma gang» de 2012, avec qui je passerais volontiers les 20 prochaines années !
Chapeau. Vraiment. J’imagine que ça prend des c***lles, ou un peu (trop ?) de naïveté, mais ça prend quelque chose. D’un autre côté, ça prend des employés (comme moi), qui suivent des patrons qui ont eu le courage de se lancer en affaire.
Pour un comme toi, il y en a probablement 10 qui se sont résignés, qui ont abandonnés, qui ont « fouarés », ou qui en rêvent encore.
« Merde » pour les 20 prochaines années !
Oui, je pense que ça prend un peu le goût du risque… avec de la confiance en soi. Pour moi, ç’a toujours été naturel. Je ne voyais pas faire autre chose et c’est encore comme ça.
Et merci pour les bons voeux.
J’aime bien ton passage «… il n’y a pas eu de patron dans le décor…». Euh… tu croises pas miroir souvent toi! 😛
Mets-en qu’on en a des souvenirs. Des fois j’ai peu de les oublier, faudrait écrire ça quelque part… Ciao!
Est-ce que je suis en train de lire que ça ne faisait que 12 ans que tu étais en affaires quand nous nous sommes rencontrés ?
Ton succès est surtout attribuable à la grande confiance dont tu fais preuve envers tes employés et celle dont tu inspires ceux qui te cotoient.
Ton calme devant les tempêtes et ta joie devant les bons vents, fais de toi un exellent capitaine.
Je crois que je suis plus fière de qui tu es à travers ton travail que de ton succès lui même!
Je t’aime et admire ta persévérance!
Bravo!