Je suis amateur de café, de café expresso bien sûr. Longtemps, j’ai eu à la maison une cafetière expresso «manuelle» que j’aimais parce qu’elle me donnait une excellente tasse de café bien chaud chaque matin. Elle me permettait aussi d’essayer différents types de café. Mais, au fil du temps, avec le bureau à la maison et le nombre de tasses qui augmentait au même rythme que la taille de l’équipe, j’ai eu envie de simplifier le processus avec une machine automatique munie d’un moulin intégré.
Un ami qui tient une boutique de café m’a alors proposé, à bon prix, une de ses machines de démonstration et c’est comme ça que la Jura F50 est entrée à la maison. Elle a fonctionné à plein régime durant deux ans, sans défaillir et sans demander trop d’entretien. J’étais très satisfait… même si le goût du café n’est pas à la hauteur de ce que j’obtenais avec ma machine manuelle. Le moulin de la machine Jura fonctionne mal avec des cafés trop huileux et ça force à acheter des cafés bruns… souvent moins à mon goût. Malgré ces petits désagréments, j’étais satisfait de ma machine super efficace et je l’aurais conservée sur mon comptoir durant encore de nombreuses années si elle n’avait pas pris le même chemin que les ordinateurs lors du déménagement de bureau.
Je me suis donc retrouvé sans machine à café et devant un choix à faire : ressortir ma vieille machine manuelle, acheter une nouvelle machine automatique… où jeter un oeil vers une machine «à capsule». Justement, c’est à ce moment-là que je suis tombé sur un article du Protégez-vous qui recommandait les machines Nespresso. Durant mes voyages en France, j’avais souvent eu l’occasion de boire du café Nespresso (qui est très populaire là-bas) et j’avais, disons… un préjugé plus que favorable.
Bien sûr, quand on parle de machine à capsule, les grandes questions doivent être posées : combien coûtent les capsules ? Comment recycler les capsules ? Trouverai-je mon bonheur dans les 16 variétés de cafés disponibles ?
J’ai hésité un bout de temps, fait quelques calculs et j’ai lancé une discussion sur Facebook qui m’a amené divers avis… avant de passer ma commande pour une Nespresso Lattissima. Un modèle plus «luxueux» qui peut produire automatiquement des cafés au lait et créer une mousse de lait impressionnante.
Bref, la machine est ici depuis quelques semaines. Nous goûtons présentement les différents types de café et… je suis vraiment content de mon achat. La machine est très simple à utiliser, elle est beaucoup plus petite et bien moins bruyante que la machine Jura. Elle produit un café délicieux, très chaud et avec une magnifique crème. Le bidule qui mousse le lait fonctionne vraiment bien et la charmante Sophie, qui aime son café «latté» est très contente. Nous utilisons même le mousseur à lait (sans capsule) pour faire des chocolats chauds à Agathe.
Question coûts, chaque capsule coûte 0,63$. Je compte environ 58$ de café par mois, pour une maisonnée qui consomme 3 cafés par jour, comme nous. Selon mes savants calculs, ça représente une vingtaine de dollars de plus que les frais d’exploitation de la Jura. Étant donné que la première coûte environ 1 000 $ de moins que la deuxième, je pense que plusieurs années passeront avant que les factures s’équivaillent. Il y a aussi l’utilisation des capsules de nettoyage et de détartrage que je n’ai pas inclus dans l’équation.
Client content, qui avait envie de partager. Voilà.
Même souci à notre bureau.
Je me suis laissé convaincre de la simplicité de la Nespresso par l’équipe qui voulait un bon café sans trop de tracas.
Pour ma part, je suis toujours adepte d’un excellent café et prêt, la plupart du temps, à subir l’attente et la préparation à l’obtention d’un café à mon goût tiré d’une cafetière à piston de type Bodum.
J’ai assez vite fait 3 constations :
1) Les capsules ne sont recyclables qu’en théorie : elles sont bel et bien en aluminium, mais à moins de les ouvrir avec une pince (sans se couper) pour les vider du café utilisé, c’est à la poubelle qu’elles se retrouvent. Décevant. Nespresso 0, Bodum 1.
2) La sélection de 16 cafés est très, très inégale. Nous avons commandé un « sample pack » avec les 16 variétés, pour nous rabattre finalement toujours sur les mêmes 4. Et on parle d’une équipe de 6 personnes, avec des goûts quand même variés, qui s’entendent pour dire que les 12 autres variétés se qualifiaient de « Bof » à « Ouache! », en passant par toutes les gammes entre les 2. Ce qui fait en sorte que la sélection n’est pas très variée… 🙁 Nespresso 0, Bodum 2.
3) Encore une fois, la commodité et le concept du « assez bon » l’emporte haut la main sur la qualité totale. Plus souvent qu’autrement, j’utilise la Nespresso pour obtenir un café de bonne qualité, même s’il n’est pas parfaitement à mon goût. Quand j’ai le temps, je reste fidèle à mes cafés du Nektar et à ma Bodum, mais le temps est un luxe encore plus cher que le café par les temps qui courent… Cet avantage est le plus important, et vaut donc 2 points : Nespresso 2, Bodum 2.
Score nul. Avantage Nespresso pour le bureau quand ça va vite, aucune chance pour la maison où le café est synonyme de fin de semaine et de petits rituels tranquilles. Pour ça, je reste fidèle à ma machine manuelle, et la Bodum remporte le haut du pavé au bureau quand c’est relax!
En effet, le goût d’un café produit avec une machine manuelle est imbattable… je suis d’accord là-dessus. Et je suis d’accord aussi pour dire que Nespresso est un excellent choix pour un café «prêt en 30 secondes» avec une machine automatique. Le prix des machines Nespresso est assez bas, c’est à considérer dans les choix.
D’ailleurs, j’ai toujours ma vieille Pavoni manuelle… pour les jours où j’ai envie de prendre mon temps.
Ah! J’avais un billet presque prêt à publier à propos de mon expérience Nespresso, qui s’est avérée excellente!
Hier, pour la première fois, j’ai fait l’expérience d’essayer de recycler mes capsules Nespresso. Il suffit de donner un petit coup de fourchette dans le bout plat puis de tourner, et la capsule est vidée! Un peu de rinçage et c’est terminé. Pas très long. Ça utilise de l’eau, mais je suis malheureusement pas outillé pour comparer l’utilisation de l’eau et l’enfouissement des capsules.
Intéressant! Nous sommes de nouveaux amateurs de café (depuis 4-5 ans) et plus particulièrement d’espresso, moka et cappucino. Nous avons une Saeco qui fait assez bien l’espresso. Nous avons également un mousseur Nespresso qui fait de la mousse trop épaisse et trop froide à notre goût. Et, travaillant de la maison, le temps requis pour les deux systèmes combinés, m’empêche de prendre des cafés comme j’aimerais… Je vais donc bientôt être dans le marché pour une nouvelle machine!
Mais là, je n’aurai jamais cru que Nespresso pouvait être un joueur!!! J’ai (ou j’avais) l’impression que ce serait très « café type commercial » avec toutes ces capsules… La simplicité semble être franchement là, par contre je vais devoir tester le goût… J’ai un peu peur!
Eric
Oui, ça vaut la peine de jeter un oeil de ce côté. À mon avis, si on veut une machine abordable, qui produit un café intéressant et qui s’approche de ce qu’on peut obtenir avec une machine manuelle… Nespresso est choix à considérer.
Salut Maxime,
Je pensais justement en faire l’acquisition pour le Studio celle que nous avons actuellement nous fais rager depuis 4 ans! Crois tu que pour un commerce ça pourrais convenir??
J’en profite pour te dire que je suis bien contente de voir que tu seras avec nous pour la prochaine année!
Salut Julie. C’était donc toi au téléphone ce matin !
Oui, je me lance pour une année complète. Je pense que j’ai pris goût à l’entrainement. Je n’y suis pas allé depuis une semaine (convalescence pour une opération mineure)… et ça me manque.
Question café, je sais que Nespresso fait des machines pour les bureaux qui utilisent des capsules un peu moins chères. Parce que, tout dépendant du nombre de cafés, la facture peut monter assez vite. Au bureau, c’est certain que la machine Jura coûte moins cher à opérer compte tenu du volume.