Si vous suivez ce blogue depuis un bout de temps, vous savez à quel point je suis amoureux de ma fille, ma belle Agathe, ma petite souris. Ça fait aujourd’hui six ans pile qu’elle met du soleil dans ma vie. À mes yeux, elle est la plus belle, la plus merveilleuse, la plus pétillante et la plus intelligente des petites filles. Bon, je ne suis sans doute qu’un simple papa comme tant d’autres… comment peut-on faire autrement que de placer nos enfants au centre de nos vies ?

Reste que c’est absolument fascinant de la voir apprendre les lettres et les mots. Elle a commencé la première année depuis seulement quatre semaines et déjà, elle a appris plus que vous et moi pourrions le faire, maintenant que nous sommes des adultes avec des cerveaux pleins de données inutiles. L’être humain est vraiment une bibitte impressionnante et cette période de première année est un moment privilégié pour l’observer.

Le weekend a donc été consacré aux festivités : soirée «princesses» avec ses amis, dîner à son restaurant préféré et participation au petit marathon. Sa mamie de Québec était présente, elle a reçu plein de cadeaux, ce fut superbe ! Je profite de l’occasion pour souligner l’effort impressionnant de ma blonde qui a organisé une fête-surprise vraiment «cool» pour Agathe et ses amies. Je pense que cette soirée marquera les mémoires de ces jeunes filles.

Dimanche matin, nous étions de bonne heure «sur le piton» pour que la demoiselle puisse courir le kilomètre du petit marathon, avec son amie Angélique. On sait depuis longtemps qu’elle aime courir, et bien on en a eu la confirmation… une vraie fusée !

Et je tiens à souligner certains manques dans l’organisation du petit marathon. L’arrivée était un peu chaotique, avec une marée d’enfants qui arrivent presque tous en même temps. J’ai vu beaucoup de parents complètement paniqués qui cherchaient leurs petits après la course. Me semble que tu ne peux pas laisser 3 000 enfants entre les mains d’une poignée de bénévoles qui sont bien trop préoccupés à distribuer les précieuses «offrandes» des commanditaires. Chose illogique : le kiosque des «enfants perdus» était à l’autre extrémité du site, par rapport à l’endroit où tout le monde cherchait ses enfants. L’annonceur, qui appelait les noms des enfants perdus… n’était pas audible dans la zone d’arrivée.

De notre côté, il a fallu une bonne quinzaine de minutes avant de localiser Agathe et son amie qui avaient été (heureusement) prises en charge par deux gentilles mamans. Pas de pleurs, pas de véritables paniques, mais quand même une petite frousse fort désagréable. Une bonne chance que nous avions des téléphones cellulaires.

Par contre, j’en ai vu des enfants en larmes… et des bénévoles se faire vertement engueuler par des parents paniqués.

Je sais que c’était leur première expérience «en plein air» au parc Maisonneuve et je veux bien être indulgent dans les circonstances… mais, j’espère que de sérieuses améliorations seront apportées pour la prochaine édition.

Et Agathe dans tout ça ? Elle a terminé 14e sur 152 participantes de son âge et elle a déclaré que c’était «trop facile». Une vraie fusée !