Le projet était sensiblement différent au départ. On devait aller à Chicoutimi pour ce 50e anniversaire de mariage comme un prétexte pour prendre quelques jours de vacances, aller pédaler autour du lac Saint-Jean, manger du fromage qui fait «squik squik», se prélasser sur une plage, visiter Val-Jalbert… relaxer quoi !

Finalement, différentes circonstances ont fait en sorte qu’on a dû laisser tomber le volet «vacances» pour remettre ça à plus tard dans l’été. C’est à ce moment-là que j’aurais dû annuler ce voyage. Parce que, je m’en veux de ne pas avoir annulé, d’avoir emmené ma famille là-bas. 10 heures de route, des centaines de dollars dépensés, pour aller manger un plat de «volaille en sauce» dans un sous-sol d’hôtel avec un paquet de monde que je ne connais pas vraiment… quelle drôle d’idée ?

Quoique je ne pouvais pas savoir qu’il aurait plu sans arrêt durant 48 heures, que la piscine de l’hôtel serait en rénovation et que seulement 4 cousins et cousines (sur 15) seraient présents. C’est vrai que les circonstances n’étaient pas de mon côté. J’avoue.

Mais, comme la vie n’est jamais complètement noire, je me dois d’écrire que j’ai été content de me balader dans cette ville où je suis né… et de revoir une partie de la famille que je ne vois que très très rarement.

Et malgré toute cette pluie et toute cette route, je pense que 50 années de vie de couple, ça mérite d’être fêté et, je suis content d’avoir eu l’occasion de féliciter mon oncle et ma tante pour ça. Je les ai toujours connus comme un couple heureux qui semblent s’amuser au quotidien. En quelque sorte, un modèle pour notre génération.

Mais si c’était à refaire… je pense que j’enverrais une carte de voeux par la poste !