Mon premier Mac fut un modèle 512k usagé (avec un processeur à 8 Mhz) que mes parents m’ont offert en 1986. Je peux donc affirmer que j’utilise des Mac depuis 25 ans. Si je replonge ce soir dans le passé comme ça, c’est pour faire écho à une conversation qui a débuté sur Facebook où l’ami Jean-Pierre tente (gentiment) de m’entraîner dans le 2 431e volet de la fameuse «guerre» Windows / Mac.

Bien entendu, en 25 ans, j’ai eu droit à des heures (sinon des jours) de conversations sur le sujet et j’ai entendu tous les arguments… plusieurs fois chacun. J’ai un Mac sur mon bureau sans interruption depuis que j’ai commencé à travailler en 1989, je n’ai jamais utilisé Windows autrement que chez mes clients, dans les cafés internet ou chez ma parenté. J’ai connu la version 1.0 de Photoshop sur un Macintosh II et toutes les époques des ordinateurs Apple. Je gagne ma vie sur Mac depuis plus de 20 ans, mes amis ont des Mac, mes clients ont des Mac… je suis Mac jusqu’au trognon ! C’est devenu une véritable histoire d’amour.

Ca faisait longtemps qu’on ne n’avait pas tenté de m’expliquer les vertus de Windows et, pour être honnête, je ne veux rien entendre ! Je sais que ça fonctionne, je sais que Photoshop et Illustrator existent sur PC, je sais qu’une machine Windows ne plante pas sans arrêt, je sais qu’un PC est moins cher et qu’on peut le «twiker» et le triturer tant qu’on veut. Je sais tout ça… Mais ça ne me convainc pas.

J’ai une pomme croquée à la place du coeur, c’est comme ça depuis 25 ans… et je suis satisfait !

Et, ça ne me dérange pas que certains préfèrent Windows… c’est correct. Mes amis qui n’ont pas de Mac ou de iPhone sont mes amis quand même. Oui, oui !

J’aime mon Mac, j’ai aimé chacun des ordinateurs que j’ai eus durant ces années. Je connais la technologie comme le fond de ma poche, j’arrive à faire tout ce que je veux (presque les yeux fermés), et j’utilise mon Mac avec le même plaisir dans mon travail que dans mes loisirs. Pourquoi j’arrêterais d’utiliser un produit dont je suis pleinement satisfait ?

Je pousserais même plus loin en écrivant qu’en plus d’utiliser un écran Apple, un routeur Apple, un iPhone, un iPad et un AppleTV, j’ai viré Microsft Office de mon ordinateur depuis belle lurette pour me rabattre sur iWork de Apple, qui fonctionne à merveille, avec cette belle homogénéité et qui me donne entière satisfaction pour les 79 $ demandés.

Et je cloue le cercueil définitivement en affirmant ceci : si on m’offrait la Ferrari des machines Windows, je ne la sortirais même pas de la boîte ! Pas par «haine» ni par mesquinerie, c’est juste une histoire de client satisfait et de fidélité. Une simple histoire d’amour.