J’étais sur la route en fin de journée, revenant de chez un client. Je réfléchissais aux dernières semaines, à ce tourbillon de rencontres, aux logiciels qu’on a installés… je pensais à cette petite entreprise qui m’occupe, qui me passionne et fait vivre ma famille depuis 5 ans.

Quand j’ai démarré ce projet, je n’avais pas de plan précis et je ne savais pas où ça allait me mener. Me voilà en train d’embaucher un deuxième programmeur, avec un téléphone qui sonne et les deux pieds dans le marché que je visais. Je disais que c’était de «l’artisanat informatique», un bidule tout simple bricolé par un gars qui connait son métier. Et bien, c’est devenu autre chose !

Je regardais la route et je pensais aussi à ce prochain voyage qui m’amènera à Paris la semaine prochaine pour le lancement officiel à la Délégation générale du Québec. Cette «deuxième vie» de la Casserole en Europe sera peut-être la bonne ? Cet événement est le résultat de bien des efforts de plusieurs personnes autour de moi. J’y vais avec l’esprit en paix, que ça fonctionne ou non, le jeu en aura valu la chandelle, ça sera une belle expérience.

J’étais dans ma bagnole, j’écoutais la musique, j’ai regardé par la fenêtre et dans le ciel, j’ai vu la Grande Ourse… la casserole. J’ai pensé à mon père qui est là-haut dans les étoiles depuis longtemps, combien j’aurais aimé célébrer tout ça avec lui. Raconter mon prochain voyage autour d’une belle bouteille rapportée de là-bas. «Tchin tchin» Bertrand !