Quand j’ai vu Karkwa au Lac Castor, à la Petite Chapelle de St-Eustache ou à la Chasse-Galerie de Lavaltrie, je savais que j’avais la chance de voir un groupe immense dans des salles minuscules. Je savais qu’un jour, ils seraient trop «big». Je savais que je n’aurais plus la chance de piquer une jasette avec Louis-Jean Cormier pour le féliciter après le spectacle.
Hier, au Métropolis, ils ont donné tout un spectacle, très solide. Avec 2000 personnes dans la salle… on ne parle plus d’un spectacle intime. Ils sont rendus «big». Tout le monde connait les paroles et ça chante partout dans la salle. Sauf qu’on perd un peu du plaisir immense de les voir dans des circonstances plus intimes. On perd en qualité de son… et en qualité d’écoute.
J’aime Karkwa. Je suis jaloux de ceux qui achèteront mes billets (2e rangée) pour le Grand Théâtre de Québec… j’y serai retourné volontiers, mais je serai l’autre côté de l’Atlantique.
P.S. Pas facile de faire une photo potable avec le iPhone et à grande distance… mais j’aime bien celle-là.
Tes billets ne sont pas encore vendus?
Oui… Déjà vendus !
Et moi, je me sens privilégié aussi de les avoir vu à la Petite Chapelle de St-Eustache (et j’ai toi à remercier pour cela). On aurait littéralement pu aller leur piquer une jasette pendant l’entracte. Effectivement, maintenant qu’ils sont «big», on perd cette intimité et c’est bien dommage. Il faut donc avoir du flair pour voir qui deviendra «big» avant qu’ils ne deviennent «big».
Je pense aux chanceux qui ont vu Nirvana et Smashing Pumpkins au Foufounes Électriques avant qu’ils ne deviennent les monstres sacrés légendaires qu’ils sont devenus aujourd’hui. Pour ma part, je me souviens d’avoir vu the Cranberries en 95 à l’Auditorium de Verdun. On était collés sur le «stage». Quand je les ai revus 2 ans plus tard, c’était au Centre Bell (Centre Molson, à l’époque). C’est juste pour dire….