Je pense que cette fameuse histoire de Niqab dans les écoles a droit à une certaine place dans l’actualité, il faut régler cette question une fois pour toutes… et d’ailleurs, le gouvernement semble parler d’une seule voix dans le sens de l’interdiction.
Ce qui m’agace, c’est la pertinence de faire une semaine de premières pages avec cette fameuse femme égyptienne qui est au coeur de l’histoire. Il me semble clair que c’est un cas extrême, une exception… peut-on arrêter de souffler sur la braise et passer à autre chose ?
J’abonde dans le même sens! Le sujet est important, mais je crois bien qu’il y aurait d’autres sujets plus pertinents à traiter. Les médias jouent sur la « sensibilité » de l’effet d’une nouvelle qui frappe l’imagination. En termes plus québécois de rue, je dirais « qu’ils aiment brasser de la marde… »
Bonjour Max,
Je partage ton opinion. On fait un plat avec un cas extrême. Les niqab sont extrêmement rare à Montréal, et je crois que tôt ou tard cette femme devra s’adapter si elle veut s’intégrer et trouver un emploi… mais c’est pas en la forçant et en l’expulsant de l’école que nous allons réussir à faire cela.
Même auprès de la communauté musulmane le niqab ne fait pas l’unanimité… faut arrêter de dire qu’en tolérant nous allons être envahi par tous les extrêmistes de la planète…
Bref passons à autre chose!
C’est vrai que c’est une rare exception. J’ai vu une femme avec le voile (non le niqab) qui disait qu’elles devaient (les femmes voilées) s’adapter aux situations et non nous.
C’est comme dans tous, y a des l’exagération par moment 🙂
Max (ainsi que Jean-Pierre, Gabriel et Looange), je comprends votre point de vue… mais c’est malheureusement notre penchant. Sous le prétexte que c’est juste une exception, que ce n’est pas la norme, que ce n’est que du journalisme jaune, on souhaite passer à autre chose et faire avancer le débat.
Malheureusement, notre bonne volonté se retourne trop souvent contre nous. Si on passe l’éponge, avec toutes nos bonnes intentions, et qu’on détourne le regards et laisse passer cette situation, aussi exceptionnelle soit-elle, on envoit ainsi le message qu’on tolère cet écart flagrant à nos valeurs.
C’est le principe même d’un précédent. C’est ainsi qu’on s’est fait passer toutes les sentences bonbons que la jurisprudence veut nous faire avaler. Comment demander l’exclusion des signes religieux si une femme peut porter le niqab en classe?!?
Je sais que c’est en quelque sorte plutôt enfantin, mais lorsqu’on en est rendu là, c’est qu’on n’est pas en train de gérer des situations d’adultes. Ce n’est pas comme si ceux qui poussent l’enveloppe de ce qui est acceptable ne savent pas ce qu’ils font. Je suis sincèrement désolé, mais la situation m’apparait plus comme une stratégie qu’un cas isolé. C’est un peu comme si chaque cas bâti sur les acquis du précédent, créant une escalade d’abérations qu’il faut vraissemblablement briser, peu importe comment ridicule nous paraissons ce faisant.
Loins de moi l’idée de paraitre zénophobe ou raciste… j’imagine que c’est juste l’écoeurantite qui parle… à un moment donné, l’aplanvatrisme a fait son temps…
Le problème du niqab en est un de sécurité aussi.
Nous devons rester fermes dans notre volonté de garder notre mode de vie collectif.
Dans les lieux privés, chacun est libre de choisir sa vie, mais en public c’est un autre débat.
Chaque petit pas reste une avancée, et quand il y a plusieurs avancées….
Il y a des peuples qui quittent leurs pays pour la raison que leurs coutumes religieuses (ou autres) sont trop contraignants, c’est tout à fait acceptable. Mais si c’est pour implanter petit à petit ces mêmes coutumes dans un autre pays, surtout un pays d’accueil, il y a des questions à se poser collectivement.
Plus ça change plus c’est pareil.