Depuis qu’on habite Montréal que le cinéma Beaubien fait partie de nos habitudes. Environ une fois par semaine, on marche tranquillement dans les rues de notre quartier, on jase, on se raconte notre journée et on abouti devant sa belle enseigne pour choisir un film. Un petit moment de couple, juste pour nous. La «carte cinéma» nous permet de voir les films à bon prix, le pop-corn n’est pas à 18$, ils ont du bon café… on l’aime notre cinéma !
Assez souvent, on laisse le hasard choisir le film pour nous… on va voir le film qui «adonne» quand on arrive. Ce soir, c’est la mention «Grand Prix du Festival de Cannes» qui m’a attiré vers Un prophète de Jacques Audiard… que j’ai beaucoup aimé. Un film parfois dur et parfois tendre qui risque de me rester dans la tête durant plusieurs jours.
Encore une fois, je trimballe mon appareil photo avec beaucoup de plaisir et je m’amuse à faire des photos, en pleine nuit, avec ma superbe 50mm F1.4.
depuis que j’habite HOMA(hochelaga!) ce cinoche me manque terriblement!
un p’tit 10min de bus a faire et j’y étais…au mieux je revenais a pied; 30min apres et je retrouvais mon salon.
j’adoore mon appart, mon coin, ca reste que le cinoche le plus proche est le star cité et j’adore moins…en fait pas pantoute.
m’ennuie du beaubien!
Je suis foncièrement passéiste quand on en vient au cinéma: je ne fréquente que la cinémathèque. Et encore, parfois, je la trouve trop moderne!
Il est vrai que le Beaubien fait belle figure en s’éloignant de la formule commerciale en vogue, et son répertoire de film a le mérite d’être plus cosmopolite que la bouillie américaine et locale qu’on nous sert dans les Guzzos.
Je suis tellement jaloux!!!! Non seulement ils montrent un tas de films qu’on peut qualifier de «répertoire» (des art house movies en anglais) et des films étrangers, mais il n’est pas pris dans le cadre corporatif d’un Cinéplex où on te sers de la malbouffe médiocre à prix ridiculement haut, avec une infime trace de sourire et souvent, dans un français chanbranlant (OK, au moins on me sert en français).
Mais un cinéma de quartier comme le Beaubien est une vraie perle. Je me console en allant voir des films au CÉGEP Lionel-Groulx pas loin de chez nous, où la programmation saisonnière ressemble beaucoup à celle du Beaubien àl’exception du fait que c,est une seule représentation seulement et que l’on ne peut pas manger pendant le film.
Je ne connais pas tellement ce cinéma, mais j’apprécie le connaitre à travers tes clichés nocturnes. La 50mm F1.4 fait du beau travail, en fait le photographe derrière la bonne 50mm F1.4 aide aussi!