Veuillez excuser mes aptitudes inexistantes comme dessinateur. Il s’agit bien plus d’une suggestion de caricature pour mon ami Ygreck qui a un million de fois plus de talent que moi pour ce genre de dessin. J’imaginais plus un labyrinthe truffé d’obstacles à gauche et une belle voie large bordée de palmiers à droite.

Voici ma vision du budget provincial :

On a l’impression que les ministres qui passent font toujours le choix facile : augmenter les impôts. Parce que ça prendrait bien trop de courage (pour ne pas parler de couilles) pour vraiment s’attaquer à l’immense machine gouvernementale, à vraiment couper là où ça fait mal. D’un côté, tu peux affronter tout ce qui brandit une cause ou une pancarte et de l’autre, augmenter les tarifs, les taxes et les impôts… ce qui est avalé en trois jours par les citoyens parce que l’immense majorité s’en fout complètement.

Je suis assez d’accord avec les augmentations de tarifs d’énergie et la hausse de la taxe de vente, car ces deux mesures feront payer tous les contribuables, qu’ils travaillent au noir ou qu’ils profitent des nombreuses échappatoires fiscales autant que les salariés «ordinaires». Ce qui me fâche, c’est l’absence de vision et d’originalité… on utilise la sempiternelle voie de la facilité.

Et, je suis absolument d’accord avec ceux qui disent que n’importe quel autre gouvernement aurait fait de même. Misère.

P.S. Et parlant de l’ami Ygreck, je souligne qu’il illustre la page couverture du Journal de Montréal de ce matin.