Veuillez excuser mes aptitudes inexistantes comme dessinateur. Il s’agit bien plus d’une suggestion de caricature pour mon ami Ygreck qui a un million de fois plus de talent que moi pour ce genre de dessin. J’imaginais plus un labyrinthe truffé d’obstacles à gauche et une belle voie large bordée de palmiers à droite.
Voici ma vision du budget provincial :
On a l’impression que les ministres qui passent font toujours le choix facile : augmenter les impôts. Parce que ça prendrait bien trop de courage (pour ne pas parler de couilles) pour vraiment s’attaquer à l’immense machine gouvernementale, à vraiment couper là où ça fait mal. D’un côté, tu peux affronter tout ce qui brandit une cause ou une pancarte et de l’autre, augmenter les tarifs, les taxes et les impôts… ce qui est avalé en trois jours par les citoyens parce que l’immense majorité s’en fout complètement.
Je suis assez d’accord avec les augmentations de tarifs d’énergie et la hausse de la taxe de vente, car ces deux mesures feront payer tous les contribuables, qu’ils travaillent au noir ou qu’ils profitent des nombreuses échappatoires fiscales autant que les salariés «ordinaires». Ce qui me fâche, c’est l’absence de vision et d’originalité… on utilise la sempiternelle voie de la facilité.
Et, je suis absolument d’accord avec ceux qui disent que n’importe quel autre gouvernement aurait fait de même. Misère.
P.S. Et parlant de l’ami Ygreck, je souligne qu’il illustre la page couverture du Journal de Montréal de ce matin.
Je parlais avec mon beau-père hier, directeur d’un organisme gouvernemental, à propos des dépenses dans lesquelles il faut couper, lire ici les voyages des fonctionnaires. Il me disait que oui, ces voyages n’étaient pas inutiles, ils servaient à former, créer des contacts, apprendre de nos voisins, villes ou pays, etc. Évidemment que tous ces voyages ne sont pas inutiles, parce que s’ils voyageaient sans même trouver de raison, yaurait de quoi se fâcher. L’idée est ici de trouver ceux qui sont VRAIMENT nécessaires dans l’exercice des fonctions du-dit employé et de couper ceux qui sont évitables.
En parlant avec une autre directrice, je me suis rendue compte que 8 membres de son équipe s’étaient déplacés de Québec jusqu’à Regina, pour une formation. Pourquoi est-ce qu’on n’a pas fait venir le formateur, à la place?
J’aborde dans le même sens que toi Max.
À quelque part, on a beau brailler et crier qu’on n’est pas d’accord, faut ben s’en sortir d’une façon ou d’une autre. Oui, je déplore les méthodes utilisées. Comme l’a dit si bien Michel C. Auger à la radio cet après-midi, le gouvernement Charest devra faire beaucoup de «service après vente» du budget parce qu’il n’a pas assez fait de «prévente».
OK, voici la situation où on est, on n’a pas le choix de faire quelque chose. Les premières mesures…draconiennes (et j’avale de travers, là) sont prises… Mais câli*** de tabarn*** y’a tu quelqu’un qui va enfin mettre ses culottes une fois pour toutes et faire le ménage dans la fonction publique et colmater les brèches??!! Faire rentrer plus d’argent n’est pas la solution si l’argent ressort aussi vite une fois engloutie!