Nous sommes tous d’accord sur le recyclage, la récupération, la réutilisation, le compost et tout le bazar. Dans le rayon «sauvetage de la planète», y a un dossier qui me tient à coeur et j’en ai parlé souvent : les biens durables. En tout cas, «raisonnablement durable». J’en ai plein ma tuque des gogosses de mauvaise qualité qui pullulent dans les magasins à aubaine.

Ça me rend malade qu’on puisse trouver un grille-pain à 12$ (chez Walmart). Un grille-pain, ça sert chaque matin, c’est un des appareils les plus utilisés dans une cuisine… c’est insensé de penser qu’on pourra avoir de la qualité durant plusieurs années quand on paye seulement 12$. Pourtant, je suis certain que des milliers et des milliers sont vendus chaque année. Combien d’entre eux se retrouveront au dépotoir dans les 5 premières années ? Qui va faire réparer un appareil à 12$ ? Qui va le donner à une personne dans le besoin ? C’est quoi cette folie de toujours acheter le moins cher ?

Pour moi, c’est un peu comme payer pour acheter ses vidanges. On paye 12$ sans trop faire attention, on l’utilise quelque temps, on est déçu de la qualité ou il brise… et on s’en débarrasse. Oublié, débarrassé… mais pas disparu.

Je suis mal placé pour me péter les bretelles parce que, même si je vis avec Sophie depuis à peine 5 ans… nous venons d’acheter notre 4e grille-pain. Sauf que, cette fois-ci, j’en ai eu ma claque de manger des rôties mal grillées, de me bruler les doigts et de remplir le dépotoir avec du plastique importé de l’autre bout de la planète. Il n’y a rien d’agréable à «magasiner» un grille-pain et voici sans doute une raison de plus pour en acheter un qui dure longtemps !

Celui-ci a coûté pas mal plus cher, c’est un modèle «de restaurant», robuste, immense, sans électronique… un tank. J’ose espérer qu’il nous offrira de nombreuses années de service et que je n’aurai pas à regretter mes «beaux principes».