Il y a quelques semaines, quand j’ai reçu une invitation pour le lancement de Paul à Québec, je n’ai pas remarqué tout de suite que l’invitation venait de l’adresse personnel de l’artiste. C’est Sophie qui m’a montré ça quand je lui ai retransmis le message.
J’en ai parlé souvent ici, j’ai beaucoup de plaisir à lire et à relire la série des «Paul» de Rabagliati. Le dernier, Paul à Québec m’a particulièrement touché parce qu’une partie de l’histoire se passe dans mon village, à St-Nicolas, en banlieue de Québec. L’histoire se termine par des funérailles dans l’église de St-Nicolas, là même où ont eu lieu les funérailles de mon père. Juste à côté de l’école où j’ai fait mon primaire et presque en face de la maison de mon bon ami Jean-Paul.
Bien sûr, perdre son père est un sujet touchant pour quiconque a vécu un tel deuil. Dans Paul à Québec, le récit se passe dans les mêmes lieux et on pourrait très bien imaginer que le personnage de l’histoire et mon propre père sont enterré côte à côte dans le cimetière de St-Nicolas. C’était bien la première fois que la lecture d’une bande dessiné me tirait des larmes.
Pourtant, Paul à Québec n’est pas un livre triste. On vit les derniers moments du beau-père de Paul et c’est un sujet qui remue toute sorte d’émotions… de la tristesse au rire. Une chose est certaine : on est touché. Michel Rabagliati est un formidable conteur et j’aime beaucoup les gens qui ont ce talent. Je lis, j’ai toujours lu et ce que j’aime dans un livre c’est le plaisir tout simple de me faire raconter une histoire. Plus l’auteur raconte bien, plus je suis heureux. Que ce soit avec du texte, avec des dessins où autour d’un feu de camp.
Jeudi, j’étais donc au bar, tout près de Monsieur Rabagliati et je préparais ma phrase dans ma tête avant de m’avancer pour me présenter. Je voulais lui dire que j’aime beaucoup ses livres et que son dernier m’a beaucoup remué. Je suis un timide dans l’âme, mais je ne voulais pas rater ma chance alors, je m’approche… pour lui serrer la pince. Il me regarde et dit : «Toi c’est… Photosmax !»
Ouch ! Sous le choc, la phrase de présentation m’est sorti de la tête et c’est plutôt lui qui m’a posé toute sortes de questions à propos de nos voyages, de mon logiciel et de la photo. Très sympathique. On a jasé quelques minutes avant de d’autres invités s’approchent, j’étais tout content de l’avoir rencontré et franchement impressionné de la tournure de la conversation.
Je ne sais pas s’il vient vraiment faire son tour sur mon blogue, mais si c’est le cas, il saura à quel point j’admire et apprécie son travail. Il saura aussi que j’espère avoir l’occasion de poursuivre cette conversation un de ces jours !
Ma succursale de la Bibliothèque G-Roy vient de me téléphoner pour me dire que ma réservation pour Paul à Québec est arrivée !. J'y cours.
Dans toutes les entrevues où j'ai vu monsieur Rabagliati il m'a semblé être quelqu'un de simple et généreux. Ta rencontre avec ce monsieur dans les circonstances décrites est un joli cadeau. J'ai hâte de lire Paul à Québec, «avec pas de ketchup». Ben quoi, c'est la phrase qui m'a le plus frappée dans tous les albums de Paul, probablement parce que moi aussi j'Ai déjà commandé mes hot dogs de cette façon…
Voilà une auteur de BD que je ne connaissais pas – quoique je me targue d'être un spécialiste du genre ! 🙂
Rabagliati est bien référencé sur le net mais reste visiblement assez méconnu en France.
Je vais donc m'empresser de découvrir fissa cet auteur.
Max, quels albums à lire en priorité ?
Jérôme
Salut Max !
Wow, tu est tellement célèbre, incroyable ton petit récit 😉 Ca doit t'avoir "HEIN ?" dans la tête !!
J'ai aussi été étonner de voir a quel point cette BD m'a chambouler. J'aurai voulu l'étirer sur quelques jours mais j'en est été incapable. J'ai été aussi fort ému. Quel finale, ouff. Déposer une BD pour ce diriger vers une boite de kleenex la plus proche… On est loin de Tintin 😉
Bon, ben Salut Michel, lecteur fantôme de PhotoMax 😉
Bonne marche Max, j'aurai voulu aller vous rejoindre en surprise mais le shooting de dimanche dernier a pris trop de place. Je manque réellement de temps aujourd'hui !
Coup de coeur d'un lecteur et très grand admirateur de Rabagliati: «Paul a un travail d'été».
Ce fut le premier que j'ai lu et ça demeure mon préféré.
Max, quel est ton préféré?
Hum… mon Paul préféré ? Question difficile. Je choisi Paul à la pêche parce que c'est le plus épais. En fait, ses trois derniers sont sans doute les meilleurs : a un travail d'été, à la pêche et à Québec.