Je vais à la pêche au moins une fois par année depuis plusieurs années. Ce sont des petits weekends que j’apprécie beaucoup. Une gang de gars dans un chalet qui s’amusent à dire des niaiseries, qui se tirent la pipe et qui se la coulent douce… ça fait décrocher de la vie urbaine et des tracas du quotidien. Cette fin de semaine, j’étais invité pour la première fois par une gang qui pêche ensemble depuis plusieurs années et qui tous sont profs au secondaire, comme mon ami Jean-Paul qui est le lien entre eux et moi. Nous étions dix.
C’est une bien belle gang pas compliquée et ce furent trois jours forts agréables. Je les ai écouté parler (avec passion) de leurs boulots, on a gratté la guitare, but quelques breuvages et… pêché une véritable horde de truites. Ça faisait très longtemps que je n’avais pas participé à une pêche où «faire son quota» était aussi facile. Il faut dire qu’on était à la bonne saison et que le temps, plus qu’humide, était de notre côté.
Je m’étais rendu sur place avec Gerry et j’ai dormi comme un bébé sur son matelas neuf avec le son de la pluie sur le toit qui m’hypnotisait complètement. J’ai aussi pêché plus qu’à mon habitude… dans la chaloupe à tous les matins avec mon imperméable et ma boite de vers. Et, puisqu’on ne peut être en possession de plus de 15 truites chacun, il fallait en manger tous les soirs… nos soupers furent de vrais festins, avec une montagne de poissons (gardée par quelques bouteilles) sur la table. Un plaisir simple, mais ô combien apprécié !
En vrac :
– Le moteur de bateau électrique est une formidable invention… à quand les batteries plus légères ? J’ai l’impression d’avoir un bras plus long que l’autre.
– Je ne retourne pas à la pêche sans une canne à moucher, je pense que j’ai la piqûre.
– Le chalet que nous louions est littéralement en ruine… ça faisait presque mal au coeur, car c’est un grand chalet construit en 1943 qui est magnifique. Je ne sais pas qui a le contrôle du budget de la Sepaq, mais il y a urgence pour préserver cet endroit.
– 3 jours, ce n’est pas assez long. Dès qu’on commence à tomber sur un rythme relaxe, il faut revenir au bureau. Dans un monde idéal, les voyages de pêche dureraient 8 ou 9 jours !
– Le papa s’est ennuyé de sa souris, surtout quand il lui a parlé au téléphone. Elle m’a fait toute une fête quand je suis revenu à la maison.
Bien sûr, je ne peux pas tout raconter ici… parce que ce qui se dit à la pêche, reste à la pêche. Sincèrement, je crois que c’est bien mieux comme ça !
tes commentaires me rappellent les souvenirs de mon pere, du temps que je le voyais partir chaque année à la peche avec mes oncles. c'étais le moment pour eux de décompresser, de rire et d'avoir du plaisir entre hommes!
je me doutais a quel point cela lui faisait bien de partir de la maison……
pour ma part je me souviens encore de la joie de le savoir de retour quand je voyais ses affaires entasser dans l'entrée ou du traumatise évident que j'avais quand j'ouvrais le congélateur et que je voyais les poissons entier(yeux compris!)bien emballés……
Dans le journal d'hier ou de lundi: 51 millions pour moderniser les installations de la SÉPAQ. Ils en ont effectivement bien besoin.
Quand j'ai lu que tu étais le seul pas prof au secondaire, me suis immédiatement dit : ouf ! ça a dû parler boulot par moments…
Tu as confirmé le tout quelques phrases plus loin 😉