Maman_est_chez_le_coiffeur_en
Ce soir, j’avais envie d’écrire de belles critiques des films que j’ai vus récemment. J’ai écrit quelques phrases, mais dès que je me relis… j’efface. Trop poche. Je pense que je ne suis tout simplement pas un bon critique, j’aime presque toujours les films. Je vais au cinéma pour le divertissement, pour le plaisir… pas nécessairement pour disséquer l’oeuvre. Laissons la place à ceux qui font dans la critique et je me contenterai d’écrire que «Maman est chez le coiffeur» sur l’écran ce soir, m’a touché. Les trois jeunes acteurs sont exceptionnels et m’ont plongé dans ma propre enfance. Je me suis revu sur mon bicycle «mustang» à parcourir mon quartier, à passer mes journées de vacances à niaiser avec mes «chums» et tenter (vainement) d’embrasser les filles.

Plusieurs scènes du film se déroulent près de la rivière Richelieu et ça me ramenait sur le bord du fleuve près de Québec, avec mes amis, à chasser les écrevisses ou à échafauder toutes sortes de plans douteux. Ou encore, à cette époque où on traversait tout le quartier résidentiel, à l’intérieur d’un gros tuyau de ciment qui laissait courir un petit ruisseau sous les maisons toutes pareilles de notre banlieue. Il fallait être brave pour parcourir le kilomètre ou deux dans l’humidité, la noirceur et… toutes les affreuses bibittes imaginaires.

Me voilà encore qui retombe encore dans la nostalgie. À bien y penser, c’est peut-être d’aller reconduire tous les mardis cette jolie gardienne de 16 ans qui me fait sentir comme un vieux crouton…