Ce soir, j’avais envie d’écrire de belles critiques des films que j’ai vus récemment. J’ai écrit quelques phrases, mais dès que je me relis… j’efface. Trop poche. Je pense que je ne suis tout simplement pas un bon critique, j’aime presque toujours les films. Je vais au cinéma pour le divertissement, pour le plaisir… pas nécessairement pour disséquer l’oeuvre. Laissons la place à ceux qui font dans la critique et je me contenterai d’écrire que «Maman est chez le coiffeur» sur l’écran ce soir, m’a touché. Les trois jeunes acteurs sont exceptionnels et m’ont plongé dans ma propre enfance. Je me suis revu sur mon bicycle «mustang» à parcourir mon quartier, à passer mes journées de vacances à niaiser avec mes «chums» et tenter (vainement) d’embrasser les filles.
Plusieurs scènes du film se déroulent près de la rivière Richelieu et ça me ramenait sur le bord du fleuve près de Québec, avec mes amis, à chasser les écrevisses ou à échafauder toutes sortes de plans douteux. Ou encore, à cette époque où on traversait tout le quartier résidentiel, à l’intérieur d’un gros tuyau de ciment qui laissait courir un petit ruisseau sous les maisons toutes pareilles de notre banlieue. Il fallait être brave pour parcourir le kilomètre ou deux dans l’humidité, la noirceur et… toutes les affreuses bibittes imaginaires.
Me voilà encore qui retombe encore dans la nostalgie. À bien y penser, c’est peut-être d’aller reconduire tous les mardis cette jolie gardienne de 16 ans qui me fait sentir comme un vieux crouton…
Moi non plus, je ne ferais pas un bon critique. Je n'ai pas le vocabulaire critique en partant (avec toutes ces tourlipettes linguistiques que les critiques utilisent).
Je m'arrange souvent pour éviter les navets le plus possible alors la plupart du temps, les films sur lesquels je m'arrête sont généralement bons ou potables.
Évidemment, il y a un tas de films que je ne voudrait certainement pas revoir quand même.
Mais j'ai bien envie d'aller voir Maman est chez le coiffeur. Je trouve fascinants les films qui se déroulent dans les années 60 ou 70 (j'ai à peine connu les 70), surtout quand ça se passe au Québec.
Moi aussi j'ai le goût de ces films relatant les odeurs de jeunesse. J'irai probablement aussi le voir lorsqu'il y aura plus de boite que de chose a faire ici 😉
…Mais de la a passer pour un croûton…Quand même. Pas même pas l'ombre d'un cheveux blanc. Moi j'suis croûton, pis non, c,Est pas du gris, c,Est du brun pâle !
Fait intéressant à propos du film : Y a le jeune Elie Dupuis (13 ans) qui joue un des personnages et qui chante deux chansons dans le film… et il a une voix !
Tu te souviens quand on allait pècher les crapo avec une canne a pèche dans l'étant au sud de ta maison d'enfance ?