Je ne suis pas un admirateur de «notre» Céline même si je reconnais son immense talent vocal et salue bien bas tous les efforts et toute la discipline que ça prend pour arriver là où elle est maintenant. Peut-être ne suis-je pas un fan, mais j’ai un respect immense pour ce qu’ils ont accompli, René et elle, au fil des années. Un respect à distance… et un respect qui ne franchit pas le plastique de mon iPod.

Ce soir, nous avons écouté les deux émissions spéciales sur son spectacle de Las Vegas et, j’étais très curieux et très intéressé de comprendre entre les lignes toute la mécanique financière, technique et humaine derrière cette immense production. Même après avoir tant entendu parler d’elle, je n’arrive toujours à figurer à quel point elle est une méga vedette. C’est quand même hallucinant de penser qu’elle a rempli une salle de 4000 sièges, tous les soirs durant 5 ans ! Encore plus hallucinant de penser qu’elle aurait sans doute pu continuer de la remplir durant encore plusieurs années.

J’aurais bien aimé voir ce spectacle. Je pense que j’aurais encore plus aimé visiter l’arrière-scène, voir tout l’équipement impliqué, comprendre comment toute la grosse machine fonctionne. C’est un peu ce qu’on voyait ce soir… mais j’en aurais pris plus.

Finalement, je pense que, si j’en avais la chance, j’aimerais mieux jaser avec René qu’avec Céline.

D’autant plus que, ce qui m’a énervé le plus dans le reportage de ce soir, c’est quand elle rencontre ses admirateurs. Je comprends très bien qu’elle est super gentille et qu’elle fait de son mieux pour donner l’impression à chacun qu’elle est heureuse, sincèrement, de les rencontrer… mais je n’arrive pas à y croire. Pour moi, il est évident qu’elle «travaille», ça ne m’apparaît pas humainement possible d’être aussi intéressé par une grande file de «monsieur et madame tout-le-monde»… surtout après cinq ans.

À part de ça ?

À part de ça, j’ai retrouvé la folie de Marc Labrèche avec grand plaisir. Je trouve absolument géniale l’idée d’aller tourner chez les gens… ça donne un côté «vidéo amateur» qui ajoute beaucoup à mon plaisir. J’ai déjà hâte à samedi prochain (et merci à l’enregistreur numérique… parce que le samedi, ce n’est pas un soir de télé ici).

À part de ça, on a vu le film de Jean Lemire cette semaine, le «Dernier Continent». J’ai trouvé le film frustrant, c’est comme à mi-chemin entre Loft Story et Découverte sans aller ni d’un côté, ni de l’autre. Ayant vu plusieurs documentaires sur l’Antarctique, j’aurais préféré qu’on me montre le côté humain exceptionnel de cette expédition et… je suis resté sur ma faim. Et je ne parle pas du petit malaise qu’on a à voir le réalisateur du film se mettre lui-même en vedette de façon un peu exagérée.

À part de ça, on a fêté les 65 ans de ma belle-mère, on a brunché ce matin chez notre camionneuse préférée (et j’y ai rencontré un autre papa-blogueur que je ne connaissais pas), on a aussi parlé de voyage en Floride, de comment on pourrait aménager l’appartement si on devenait propriétaire… et j’ai constaté qu’Agathe sait maintenant dire le mot «iPod» !

Pour finir : je me rends compte que, si on achète la cabane, ce sera ma quatrième maison et qu’on la paiera probablement environ 150 000 $ de plus que le prix d’achat de mes trois maisons précédentes combinées ! Juste d’y penser… ça donne un frisson.

(Mes aimables lecteurs comprendront qu’il s’agit d’un immeuble à revenus et que, même si mes affaires sont bonnes, nous ne sommes évidemment pas en mesure de payer une hypothèque mensuelle supérieure au prix d’une bonne petite voiture usagée !)