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    Les beignes de Noël font partie de la tradition familiale

Mon père ne faisait jamais les choses à moitié. S’il construisait un meuble ou un patio, il mettait les planches en double, de la colle, des vis, des clous… et encore des vis «juste pour être certain». On disait souvent qu’en cas de tremblement de terre, nous serions bien plus en sécurité sous un meuble fabriqué par Bertrand que sous un cadre de porte.

Il ne cuisinait pas très souvent, mais à ce temps-ci de l’année, les beignes de Noël étaient incontournables. De la farine partout dans la cuisine, quatre casseroles remplies d’huile sur la cuisinière, on multiplie la recette et on fait une tonne de beignes ! Une véritable usine. On y passait la journée et la maison empestait la friture durant des jours. Faut dire que «dans ce temps-là» on faisait de gros partys de noël et que personne ne surveillait les gras trans ou son cholestérol… les beignes à Bertrand, y s’en mangeait plusieurs durant le temps des fêtes…

…et le reste mourrait dans le congélateur.

Ce fut donc un plaisir aujourd’hui chez ma soeur de renouer avec cette tradition, entourés de nos deux familles. Les femmes ont préparé la pâte et les hommes ont procédé à la mise en forme et à la cuisson. La qualité a été testée et, soyez sans crainte, ils sont bien bons.

Bien sûr, autour de la friteuse, on a évoqué plusieurs bons souvenirs et j’aurais une belle pensée pour lui quand nos invités du temps des fêtes croqueront dans un «beigne à Bertrand» !