Je suis inscrit à Facebook, j’ai une fiche, des amis, j’ai répondu à un ou deux quiz… je vais faire un tour un jour sur deux pour mettre à jour mon statut ou regarder ce que font les autres. Je n’y participe pas beaucoup, j’ai déjà mon blogue qui demande du temps et je préfère la formule du blogue qui ne force personne à me lire. Sur Facebook, certains ont retrouvé des amis d’enfance… et bien moi, pas vraiment. Alors, à part pour souhaiter bonne fête (parce que la bibitte est vraiment excellente pour nous faire penser aux dates d’anniversaire) je n’ai pas encore trouvé de véritable utilité à ce «réseau social».

Cette semaine, à Québec, un pseudo spécialiste parlait de Facebook à la radio et j’ai réalisé quelque chose quand il a donné des statistiques. Je ne me souviens plus des chiffres exacts, mais la proportion d’étudiants inscrits à Facebook est hallucinante. Je me suis mis à imaginer ce qu’un système comme ça aurait pu changer dans ma vie si tous mes copains du secondaire et du Cegep avaient été membres. Si un système quelconque avait permis à tous ces gens de rester en contact malgré les années qui passent. Probablement que dans tous les groupes avec qui j’ai été à l’école (et avec qui j’ai fait la fête), il y en a plusieurs qui pourraient être aujourd’hui des contacts intéressants pour ma vie professionnelle ! Peut-être même que certains pourraient être agréables à revoir autour d’une bonne bouteille.

Les jeunes qui sont au secondaire présentement garderont-ils contact au fil des années grâce à Facebook ? En fait, pourront-ils plus facilement rester en contact grâce à leurs adresses de courriel qui les suivent bien mieux que leurs adresses postales ?

Finalement, à bien y penser, j’ai compris que je suis trop vieux pour Facebook.