Soirée resto et cinéma ce soir, nous sommes allé voir «Je crois que je l’aime» avec Vincent Lindon. Pas un grand film, mais quand même cute. Le gros bogue franchement agaçant dans le film, c’est un des personnages féminins qui est supposé être une Québécoise, mais qui est joué par Liane Foly, elle-même aussi québécoise que je suis Japonais. Elle nous fait un de ces accents pas possibles, ça brise les oreilles. Franchement, pourquoi ne pas prendre une vraie actrice d’ici ?

Pour le souper, nous avons abouti une nouvelle fois chez un petit portugais qui fait d’excellentes grillades à trois coins de rue d’ici. À table, je racontais à Sophie la nostalgie d’un resto de la rue Saint-Paul à Québec qui m’habite encore, malgré les années. À l’époque j’étais graphiste et nous faisions différents travaux pour cet excellent chef qui, en retour, nous nourrissait d’une cuisine française succulente qui nous donnait le goût de vivre à l’année dans son restaurant… ce que nous faisions presque. Les années ont passé et je m’ennuie encore de certains de ses plats. J’aimerais bien retrouver un resto du genre, où on se sent bien et où on retrouve du plaisir familier dans l’assiette, un endroit qui devient un peu plus qu’un restaurant. Et maintenant que nous avons une bonne gardienne, nous pourrons continuer à visiter ce petit resto portugais qui, peut-être qu’un jour, occupera lui aussi une place de choix dans mes souvenirs gustatifs !

Tant qu’à faire, il faut aussi que je parle un peu de notre gardienne. Elle a 15 ans, elle est gentille, elle parle bien, elle est allumée, Agathe l’adore et en plus elle est jolie… c’est simple, voici une fille de 15 ans comme n’importe quel parent rêve d’avoir. En quelque sorte, ça me réconcilie avec une certaine génération de jeunes qui portent leurs pantalons aux genoux, parlent comme s’ils avaient un cheesburger sous la langue et passent avec leur vieille Hyundai (et leur permis temporaire) à 100 km/h sur ma rue.

P.S. (hors sujet) Je fais un post avec une photo bientôt… s’il le faut, je photographierai un chat dans la ruelle. N’importe quoi.