Volvo
Sur la route hier, en revenant de chez un client, ma bonne vieille Volvo s’est soudainement transformée en Spitfire, elle aurait pu facilement enterrer tout le boucan généré par un club de Harley Davidson en entier. Diagnostic évident : silencieux. Après avoir perdu mon après-midi à poireauter (sans succès) chez ce spécialiste Volvo qui avait, avant, toute mon admiration, j’ai abouti chez Monsieur Muffler. Bien que très sympathique, ce brave monsieur Muffler a posé un diagnostic plutôt décourageant : la pièce en question a déjà été soudée plusieurs fois et ne tient plus qu’à un fil, il faut vraiment la remplacer. Le bogue c’est qu’elle coûte 1000$, plus l’installation, les taxes et autres frais connexes.

Là, bien sûr, les grandes questions se posent. Est-ce qu’on investit cette somme sur un bazou dont les plus belles années sont passées depuis longtemps ? D’un autre côté, malgré ses 332 000 km, il roule encore comme un charme et n’a aucune rouille. L’envie d’une bagnole plus récente est tangible… mais je préférerais procéder au printemps. Qu’est-ce qu’on fait ? Grandes discussions, magasinage sur le Web et découragement en la demeure.

Soulagement ce matin quand le brave monsieur nous a proposé une pièce trouvée, je ne sais où, et surtout à la moitié du prix. Alors, j’ai récupéré la voiture tantôt et je suis content. Nous garderons le bolide pour l’hiver et aurons le temps de ramasser un peu d’argent afin de s’offrir une autre belle Volvo, bien plus récente, en 2008.

Et… j’aurais peut-être l’occasion de réaliser une autre photo d’odomètre, avec une belle série de «3» bien alignés !!!