On roulait sur l’autoroute 20 hier après-midi quand la petite pancarte bleue annonçait sur le bord de la route : Le Village québécois d’antan, dans deux kilomètres.

Sophie : «On y va ?»
Max : «Ok»

Pas plus compliqué que ça. Nous aimons tous les deux l’histoire et ça faisait un bout de temps qu’on parlait d’arrêter là «quand ça adonnerait». Je m’attendais à une attrape-touriste et je pense que j’avais juste à moitié raison.


Highslide JS

    Canon EOS 5D avec EF 17-40 F4 L à 21 mm – ISO 100 – F8.0 – 1/125

J’ai aimé :
– Les bâtiments. Certains sont vraiment magnifiques.
– L’aménagement du site. De beaux arbres, de belles fleurs, de vrais jardins où les légumes poussent et la belle rivière St-François. Pas certain que les vrais villages du temps étaient aussi propres et verdoyants !
– Les acteurs en costume sont bien sympathiques et aident à illustrer la vie de village de cette époque.

J’ai moins aimé :
– Le fait que ce n’est pas un vrai village, mais plutôt une reconstitution. L’histoire est intéressante, mais ce village n’a pas d’histoire bien à lui contrairement à Val-Jalbert au lac St-Jean, par exemple.
– L’aspect commercial de la chose qui est omniprésent. Tout coûte quelque chose… même si on paie déjà pour entrer sur le site (30$ pour nous trois).


Highslide JS

    Canon EOS 5D avec EF 17-40 F4 L à 23 mm – ISO 1000 – F4.0 – 1/30

Dans l’école du village, une dame habillée en soeur expliquait à un groupe d’une vingtaine de personnes comment fonctionnaient les écoles de rang. Agathe est allée s’installer à côté d’elle pour nous enseigner (dans sa langue à elle) la façon dont vivent les petites filles d’un an et demi à notre époque. Il va sans dire que tout le groupe était sous le charme et que la bonne soeur n’avait plus l’attention de personne ! Elle s’est fait prendre en photo comme une vedette à une conférence de presse… et ses deux parents la regardaient avec les yeux humides et un sourire de totale admiration.

… et quel bonheur d’avoir un appareil capable de réels grands-angles dans une situation pareille !

En conclusion, j’ai aimé mon après-midi, mais je n’y retournerai pas. Maintenant j’ai hâte d’aller à Louisbourg au mois d’août.