Un an déjà.

C’est le 17 mars de l’an dernier que nous avons quitté la campagne pour venir nous installer dans le quartier Rosemont, à Montréal. Je viens d’aller relire les billets que j’avais écrits autour de ce déménagement et y a pas à dire, ça rappelle des souvenirs. Les archives de photosmax sont certainement une des plus belles motivations à poursuivre mon blogue. Malgré une petite nostalgie de cette si belle maison, de mon atelier et de ma forêt, je trace un bilan très positif de cette dernière année.

Neige_17mars

J’aime beaucoup vivre à Montréal, même si nous profitons assez peu des attraits de la vie urbaine. Avec un bébé à la maison, on est moins «sorteux». J’adore faire les courses à pied, aller à la bibliothèque ou voir un film au Beaubien. Ce que j’apprécie beaucoup aussi, c’est d’avoir de la visite, des amis qui viennent souper ou des voyageurs de passage qui arrivent avec leur pyjama. J’ai grandi à Québec. Avec la famille de mon père au Saguenay et celle de ma mère en Gaspésie, Québec était un passage obligé pour la parenté et on avait souvent des visiteurs et des visages inhabituels à notre table. J’ai toujours aimé ça.

Être locataire est un autre aspect intéressant. Une maison vient nécessairement avec des travaux d’entretien et les dépenses qui y sont reliées. Depuis un an, notre budget habitation est fixe et toutes les fins de semaines sont disponibles pour une escapade en campagne… ai-je besoin de mentionner que j’aime ça ?

Bien sûr que le fait d’avoir remplacé nos deux voitures récentes par une vieille bagnole payée comptant nous a aussi donné «de la marge de manoeuvre» (comme dirait Mario Dumont) pour se payer notre Gerry et sortir de la ville dès qu’on en a envie.

Le plus drôle, c’est que j’ai fait un paquet de calculs qui m’ont convaincu qu’il est plus avantageux, financièrement, de rester locataire. On a donc reconduit le bail et s’il n’en tient qu’à moi, on est ici pour plusieurs années.