Phoques

photo empruntée à Raoul Jomphe

On vient d’écouter «Phoques, le film» de Raoul Jomphe, l’avez-vous vu ?

Honnêtement, je ne connais pas grand-chose à la «cause» animaliste et encore moins au dossier de la chasse aux phoques. Dans ce film, j’ai vu des chasseurs chasser comme il y en a partout depuis toujours et comme il y en aura pour encore bien longtemps. Quelle est la différence entre la chasse aux phoques et la pêche commerciale, l’élevage commercial ou toute autre forme de chasse ? À mon avis, aucune. On tue des animaux, c’est le concept. Généralement, un animal souffre au moins un peu lorsque qu’il meure, ça me semble normal.

Si les phoques n’étaient pas si mignons ? S’ils n’avaient pas autant l’air d’être sans défense sur la banquise ? Si le sang rouge ne faisait pas un aussi beau contraste sur la neige blanche… est-ce qu’on en parlerait ? La chasse est cruelle, l’abattage est cruel, l’élevage commercial est cruel. Bon. Mais nous sommes des animaux, nous mangeons de la viande, nous faisons partie de la chaîne alimentaire depuis l’aube des temps… et nous sommes cruels, c’est tout.

Je suis allé visiter le site de la Human Society du Canada et non, franchement, vos arguments ne font pas le poids. C’est de la sensiblerie exagérée.

Dans le film, j’ai bien aimé entendre Louis-Gilles Francoeur expliquer la différence entre les organismes «animalistes» et «écologistes», ça aide à comprendre tout le débat. Il prétend que sur les 600 organismes écologistes et de protections de l’environnement canadien presque aucun ne s’oppose à la chasse aux phoques… ça change les perceptions !