J’ai profité hier de la visite de mon ami (en ancien barman) Ygreck pour faire mes premières expériences avec le shaker que j’ai reçu à Noël. Mon inventaire étant vraiment trop faible, une randonnée à mon magasin préféré s’est imposée dans les intempéries hivernales. Une fois de retour avec quelques bouteilles, les Martinis, Daïquiris, Black Rose (pouach) et autres cocktails avec ou sans nom ont défilés dans nos verres… que voulez-vous, faut savoir se sacrifier pour la science !

Martini

Ça m’a amené à poursuivre une petite réflexion que nous avions Sophie et moi dans le temps des fêtes. Je ne sais pas chez vous, mais je trouve que ma génération de trentenaires ne boit presque plus. Quand j’étais jeune, mes parents et leurs amis organisaient de gros partys où tout le monde prenait un petit coup et la soirée se terminait souvent très tard après avoir tassé les meubles du salon pour en faire une piste de dance. Le temps des fêtes était (raisonnablement) arrosé d’alcool et tout le monde s’amusait. Comprenez-moi bien, je ne parle pas d’alcoolisme. Dans mes souvenirs, les gens avaient simplement du plaisir de temps en temps en consommant un peu d’alcool. Tout le monde en prenait et c’était bien correct !

J’ai l’impression qu’autour de moi, les partys se terminent tôt et que pendant qu’une moitié de la gang s’abstient pour diverses (excellentes) raisons, l’autre moitié y va mollo pour ne pas trop s’éloigner des abstinents.

Est-ce que je suis le seul à constater ça ? Est-ce que la société bien pensante et la rectitude nous dictent d’être sobres en tout temps ? Sommes-nous trop préoccupés par nos vies bien remplies ? Avons-nous été trop exposés aux campagnes de publicité anti-alcool ? Suis-je un mauvais garçon si j’aime prendre quelques verres à l’occasion… si j’aime l’effet qu’ont deux Scotchs sur moi ?