Une autre fin de semaine sur la route. On emmenait ma belle-mère visiter sa famille à La Tuque (prononcez : «aa’a Tuque») et au Lac Édouard, comme l’été dernier. On profitait aussi de l’occasion pour présenter Agathe à une brochette de tantes et d’oncles.
La route est belle entre la fin de la 55 à Shawinigan et La Tuque. On longe la majestueuse rivière Saint-Maurice avec son eau noire et bouillonnante. Agathe est une excellente voyageuse, elle parcourt les kilomètres dans une agréable bonne humeur. Cette fois-ci, elle avait sa grand-mère comme compagne de voyage et toutes les deux s’amusaient bien.
Malheureusement, une fois sur place, on a eu droit à du temps froid et nuageux. Sans parler des funérailles d’une connaissance de la famille qui a eu pour effet de chambouler les plans et de nous laisser seuls plusieurs heures pendant qu’une bonne partie de la famille mangeait des sandwichs en triangles et des cornichons marinés.
Durant cet interlude, nous avions installé le camp chez l’oncle Zomé (prononcez : «su Zomé») qui a transformé son chalet en miniferme. Il y garde quelques poneys, une chèvre, des poules et autres petits animaux. Belle occasion de faire découvrir ces animaux à Agathe… et pour moi de faire quelques portraits du roi de la basse-cour. On a marché un peu dans le village, et même rencontré un Marc Labrèche en vacances. Pour dire à quel point le temps était moche, le poisson que je suis ne s’est même pas baigné dans le magnifique lac Édouard.
Finalement, ce ne sont pas toutes les fins de semaines qui sont parfaites, il faut en vivre de plus ordinaires pour mieux apprécier les autres !
J’ai toutefois dégusté les célèbres roulées aux bleuets de la tante Suzanne (et une pleine boîte de bleuets au chocolat des Pères trappistes)… juste pour ça, il m’est impossible de regretter le voyage !
L'asphalte sinueuse sur la photo est le chemin qui mène au Lac Édouard.
Quand j'étais enfant, ma mère me donnait systématiquement une gravol, un sac plastique et une débarbouillette mouillée à l'allée comme au retour.
Aller voir ma grand-mère a toujours été très malécoeurant, pour la route il va sans dire…
Tant qu'à Marc Labrèche, c'est MOI qui l'a vu. Je lui ai même fait une blague.
Assise au comptoir du resto, j'attendais ma bouffe en feuillettant un 7 jours. Quand j'ai vu Brad, j'ai dis à haute voix.
«Ah, ben, c'est marqué dans le 7 jours que Marc Labrèche passera ses vacances au Lac» Tout le monde a bien rigolé.
Ça m'a prit un courage fou.
Mais j'avais trop le goût de le surprendre. Carpe Diem!
Il est si beau tout bronzé avec ses cheveux bouclés et ses dents blanches. Il portait un chandail blanc et des shorts kaki ainsi que des basquettes assorties, pour celles que ça intérresse.
Superbes photos Max !
Mauzuse de poteaux de téléphone. Maudit que c'est laitte 😉
Ais-je l'accent ?
Juste par hazard, j'ai un très grand oncle (l'oncle à mon Père) qui est décédé aaaaa Tuque et je crois que ls funérailles étais cette fin de semaine, il s'appelait Raymond. somme nous parent sanas le savoir.
C'est inspirant…
Sébastien, «nos» funerailles avaient lieux au Lac Édouard. Une certaine madame Chabot qui avait, je pense, 92 ans.
Je suis née aa'a Tuque moi! 🙂
Pas un peu tôt en saison pour le chocolat aux bleuets des Pères?
Signé : Une vraie de vraie fille du lac (St-Jean pas Édouard!)
Epicure : Là-bas, on m'a dit que les bleuets avaient 3 semaines d'avance cette année. En tout cas, les bleuets au chocolat étaient exquis !