Vendredi matin sur le chemin du retour, on est sur la 132 entre Québec et Trois-Rivières. On regarde les belles maisons le long de la route, on s’arrête acheter des fraises dans un petit kiosque, on descend sur le bord du fleuve par de petits chemins. Agathe s’amuse derrière dans son siège. Il fait beau et chaud, surtout chaud. Sophie me dit :
– Fait chaud.
– Oui, je commence à avoir hâte d’arriver pour prendre une bonne douche.
Sophie me regarde un instant, et ajoute :
– J’aurais le goût d’allonger les vacances…
– Vraiment ?
– On ne revient pas à Montréal tout de suite, on se trouve un camping avec un lac ou une piscine !
Je réfléchis un instant. Elle est parfois surprenante cette blonde. Moi je suis toujours prêt à prendre la route… Mais, on est quand même la première fin de semaine de la construction, les places dans les campings seront certainement plus rares. Il me vient une idée :
– Pourquoi on ne retourne pas au Lac Castor ? C’est presque sur notre chemin !
– Ouiiiiiii !
Coup de fil, il reste une petite place, «gardez-nous là… on arrive» !
L’eau du lac était toujours aussi bonne, croyez-moi. Je me suis couché à 7h30 (avant Agathe) et j’ai dormi comme une pierre avec une petite odeur de sous-bois dans le nez. Ce matin à l’aube, une petite ballade en canot en solitaire sur le lac silencieux, quelques brasses dans l’eau, deux bons cafés, des oeufs et des toasts et me voilà tout revigoré. J’aime les vacances !
Et tu blogue d'où ? De la maison ou du bord du lac avec ton portable et un ethernet branché dans un arbre ?
On est de retour à Rosemont ! Arrivé cet après-midi.
Ouais ben à force de t'entendre, tu finis par nous donner le goût de visiter le lac Castor! Je vais surement suggérer la place pour notre prochaine expédition camping. 🙂
Je sais pas s'il reste bcp de castors, mais il va p-e changer de nom ce lac la. On aurait vu une créature blanche émerger du lac a la tombée de la nuit ces dernières semaines.
Un genre de Memphré a barbe. La créature ne semble pas dnagereuse: elle arborait un short a fleur et un immense sourire.
Son cri ressemble a un rale de satisfaction.