J’ai trimballé mon kodak dans deux écoles différentes aujourd’hui. Ce matin, c’était le spectacle de fin d’année à l’école primaire de mes neveux. Un grand gymnase, des centaines d’enfants, une large scène avec un fond noir et deux misérables projecteurs jaunâtres pour éclairer le tout. Un véritable enfer pour n’importe quel appareil photo. Pour faire de la photo, c’est impératif, il faut de la lumière. S’il y en a peu, on peut toujours utiliser un trépied, ce qui est impossible avec des sujets qui dansent et sautent partout, on peut aussi s’approcher, ce qui n’est pas évident avec des centaines d’enfants cordés dans un gymnase, ou encore… sortir le flash. Mais, je n’aime pas le flash, ça fait des photos artificielles. Ce matin, j’ai fait quelques expériences avec mon flash, c’était décevant. J’ai donc tout rangé l’attirail et me suis contenté de filmer un bout de spectacle pour que me deux petits rouquins puissent se voir la binette dans quelques décennies.

Quand on sait que les photos seront pourries… aussi bien laisser faire.

Graduation

En fin d’après-midi, c’était la graduation de ma belle-soeur qui vient de terminer son cours d’infirmière. Encore des conditions difficiles. Un éclairage blafard au néon au dessus de la scène et trop de gens de la salle pour pouvoir se déplacer librement. Les trois premières rangées avaient été réservées pour les photographes. Comme les premières rangées sont plus basses que la scène et que les photos en contre-plongée sont rarement avantageuses, je me suis éloigné et j’ai cherché un angle intéressant pour ne pas rater le court passage de la vedette du jour. Sur les 65 photos prises, j’en ai conservé 19.

Quand les conditions sont difficiles, aussi bien faire plein d’essais, quitte à effacer après. De toute façon, le film est gratuit en numérique.

Demain, je rapporte des images de mon expédition en Ontario. Aller en train, retour… en souriant !