Mon ordi sur les genoux, trois glaçons finissent de fondre dans un peu de vodka, j’écoute les bruits de mon quartier et savoure cette belle soirée de printemps… sur mon balcon. Agathe et Sophie dorment, tout est tranquille. Quelques promeneurs passent près de moi, souvent précédés par un chien au bout d’une laisse, d’autres reviennent du dépanneur avec quelques bières où des grignotines. Y a-t-il un match de hockey ce soir ? Je me rends compte, qu’en tout temps, en balayant des yeux mon entourage, je peux voir au moins un chat. Y a certainement autant de chats que d’humains dans ce quartier. Un gros jaune est présentement couché sous Raoul, juste à côté de moi. Il en a délogé un blanc tout à l’heure en lui miaulant quelque chose. Cette place semble convoitée. Mes voisins viennent de rentrer, un beau petit couple dans la vingtaine, on a échangé quelques mots. «Belle soirée !», «Oui, la pluie est enfin terminée !» «Bonne nuit».
J’ai envie de vous dire que j’aime ma vie actuelle, je fais un travail que j’aime, j’ai une famille exceptionnelle, la blonde idéale et une fille incroyable. Ça n’a pas toujours été comme ça dans ma vie et je me dis que ce petit bout de bonheur, je ne l’ai volé à personne. N’en tiens qu’à moi de le savourer et de l’apprécier. Je vous en souhaite autant.
Bonne nuit.
Ça pue le bonheur à plein nez ce billet là ! 😉
Ça sent bon l'bonheur! 🙂
Constater qu'au fond, toutes ces années à courir après quelque chose nous ont amené à réaliser que rien n'était plus vain. C'est quand le coureur s'arrête, au bout du chemin, qu'il réalise que les paysages ne l'ont jamais réellement ému. Assis tranquille, il perçoit les mouvements, les avancées, la vie. Et s'en pourlèche. Parce que rien ne goûte aussi bon que la quiétude d'un soir de printemps, quand le casse-tête révèle son image finale.
Bravo intellex!
Encore!
Magnifique billet, en effet. C'est vrai que ce sont les petits bonheurs que l'on savoure ainsi qui rendent la vie agréable. Il faut simplement être assez "éveillé" pour les savourer!