Ce que je craignais est arrivé. Je m’explique : la toute dernière étape avant de piquer une affiche «à vendre» devant la maison était d’aller me faire une tête sur les appartements à louer dans le secteur qui nous intéresse. Sophie a habité Montréal longtemps et elle connaît le marché et les coins intéressants beaucoup mieux que moi. Je suis de Québec et bien des aspects de la grande ville sont encore mystérieux à mes yeux. Je voulais donc visiter quelques logements pour voir si je trouverais quelque chose qui me plaise et qui me donne la confirmation que je veux quitter cette belle maison.

Pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour décrire ce que nous cherchons? Si jamais quelqu’un qui connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un…  on cherche un rez de chaussé, avec accès à un peu de verdure, deux chambres plus un bureau, tranquille, propre et aux alentours de 1000 $ par mois. Notre secteur préféré est le vieux Rosemont, mais y a une ouverture pour d’autres secteurs pas trop éloignés.

Aujourd’hui, nous avions cinq visites. La deuxième a effacé les quatre autres de ma mémoire. Là était le danger : trouver l’appart de nos rêves dès maintenant… grand, propre, lumineux, génial. J’aurais signé un bail sur le champ… mais, la maison n’est pas vendue, elle n’est même pas encore officiellement en vente. C’est certain que tout ce qu’on va visiter après sera comparé à celui-là, et la barre est très haute. Y a quand même une chance que la maison se vende vite et qu’on puisse l’attraper avant qu’il ne s’envole. J’aimerais.