L’hiver dernier, Charlie est venu nous visiter. Charlie a 5 ans et se trouve à être la filleule de Sophie, j’avais eu beaucoup de plaisir à jouer avec elle. Outre une séance de photos (dont vous voyez ici une de mes images préférées), nous avions fait ensemble une grande «chasse aux coccinelles». On les capturait en grand nombre pour les faire patauger dans l’évier de la cuisine. Charlie grimpée sur une chaise à côté de moi, on observait les bébittes orange, se débattre dans l’eau. N’allez pas croire à un quelconque sadisme de notre part ! Ce n’était que par intérêt scientifique…

Charlie

Sophie qui passait par la cuisine, nous a observés quelques instants avant de dire :
– Les coccinelles vont se noyer !
– Non, non, ne t’inquiète pas Sophie, elles ne vont pas se noyer parce qu’elles se nagent ! Lui répondit Charlie.

Ce fameux «se» de trop : «elles SE nagent». Ce «se» nous a bien fait rigoler sur le coup et on s’est mis à rajouter des pronoms personnels partout. Je me soupe, je me dors, je me travaille, il se marche, elle se pleure, tu te ronfles, je me blogue, ils se rient, etc. C’en est rendu une véritable maladie, plusieurs mois ont passé et pourtant le «running gag» roule toujours. Je me suis rendu compte tantôt que je répondais à Sophie en lui disant : «Agathe se dort». C’est sorti tout seul… Vite, une thérapie !