La nuit d’hier fut la première de la saison, à bord de Raoul. Peut-être imaginez-vous un bel endroit, bien bucolique en pleine nature, rempli de verdure et à proximité d’un beau cours d’eau ? Et bien non ! Nous étions installés dans le stationnement derrière l’immeuble où habite la mère de Sophie. Un gros immeuble, à Montréal. L’idée était d’éviter un aller-retour à St-Hippolyte. C’était une bonne idée ! Nous avons très bien dormi et ça nous a permis de passer la journée avec Hélène, en ce jour de la fête des Mères.
Une bien belle journée, avec la soeur et le neveu de Sophie. Rien de bien compliqué, mais beaucoup de rires, de la bonne humeur, un seau de PFK et une incroyable quantité de bulles de savon soufflées par l’infatigable Philippe.
Encore chanceux d’avoir dormi sur place, car les places de stationnement étaient chaudement disputées aux alentours de cet immeuble qui contient vraisemblablement des dizaines de mamans ! L’endroit, habituellement si tranquille, était envahi de voitures… et de leurs occupants, en habits du dimanche.
Je me rends compte que, bien que nous sommes pile à mi-chemin de la grossesse, je n’ai pas encore véritablement conscience des changements qui s’en viennent dans ma vie. Quand je vois un bébé, ça me semble encore tellement loin de moi. Beaucoup de gens nous parlent de leur expérience, nous racontent des histoires d’accouchements, d’allaitement, de couches pleines, toujours avec le sourire et une brillante lumière dans les yeux. Ça me fait drôle. Je suis conscient de vivre les dernières semaines de ma vie actuelle et que, bientôt, je vais devenir autre chose… un papa. Cette nouvelle vie sera sans doute bien différente de ce qu’on m’a raconté, ou de l’image que je m’en suis faite, mais je suis prêt. J’ai hâte.