J’arrive du sympathique cinéma Pine de Sainte-Adèle. Sophie et moi avons passé une heure et quart à regarder de pauvres Tibétains pleurer et prier devant un petit écran portatif qui leur présentait un message de leur chef spirituel, le Dalaï-Lama. Ce qu’il reste de nous est un film touchant qui nous montre le vrai visage et les vrais émotions de ce peuple en voie de disparition. C’est extrêmement triste de constater que le beau principe de la « non-violence » tibétaine est totalement écrasé par la force de l’armée chinoise. Le peuple tibétain est intégré de force, tenu dans l’ignorance et voit ses ressources naturelles pillées. Encore une fois, le reste de l’humanité ne se sent pas concerné par ce « génocide lent » et préfère organiser des Olympiques à Beijing et voir des montagnes de dollars à la seule évocation de l’immense « marché chinois ».

Malheureusement, le film en tant que tel m’a laissé sur ma faim. J’aime qu’un documentaire m’explique, me raconte quelque chose. Celui-ci m’a semblé bâclé et m’a laissé avec une tonne de questions sans réponses. Il aurait été intéressant d’aller plus loin, et ça aurait été facile avec un tel sujet et des images chargées d’autant d’émotions…