Loin de moi l’idée de me lancer dans la grande critique littéraire, mais j’ai pensé faire une petite tournée de mes lectures d’été. Je ne suis pas un spécialiste, plutôt un grand amateur de livres. Même si je lis beaucoup, je ne ferais qu’un bien mauvais critique, car j’ai tendance à tout aimer ! Bien sur, certains livres me plaisent plus que d’autres, mais il est rare que je déteste…

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L’histoire de Pi, Yann Martel
Livre étrange, avec une histoire étrange, drôlement racontée. Mais le succès n’est pas tombé du ciel, c’est bien écrit et très efficace. On est vraiment intrigué par le déroulement de l’histoire et son aspect invraisemblable. Impossible de ne pas se rendre jusqu’au bout pour savoir comment se termine la fameuse histoire de Pi !

DaVinci Code, Dan Brown
J’ai lu par curiosité, après en avoir entendu parlé un peu partout. C’est ce que j’appelle une livre «contexte», l’intrigue n’est pas exceptionnelle, mais le contexte est très intéressant. L’Église et ses mystères, le Vatican dans une grande conspiration, une société secrète millénaire, une autre interprétation de la bible… inhabituel et intéressant.

Un dimanche à la piscine à Kigali, Gil Courtemanche
Là, j’ai beaucoup aimé. Après avoir dévoré le livre du général Roméo Dallaire sur la tragédie du Rwanda, j’étais vraiment intéressé par ce roman de Gil Courtemanche qui se déroule durant les événements de 1994. Cette autre angle m’a appris beaucoup… et l’histoire d’amour dans ce contexte nous faire vivre l’ampleur de la tragédie. Vraiment troublant, un livre qui marque.

Le cahier noir, Michel Tremblay
Les personnages, les dialogues exceptionnels, une facette et une époque de Montréal, voici quelques unes des raisons qui font que j’aime lire du Michel Tremblay. Celui-ci est dans un sens «typiquement» Michel Tremblay, mais en même temps différent par la forme.

Mal de Terre, Hubert Reeves
Un livre qu’il faut lire. Bien vulgarisé et facile d’accès avec son style questions / réponses, on y apprend que l’humanité fonce dans un mur à pleine vitesse. Après cette lecture, on a envie de s’acheter une auto hybride, mieux isolé sa maison et s’acheter des panneaux solaires. Sans être alarmiste, M. Reeves nous démontre avec une belle logique qu’il est temps de changer nos habitudes… grand temps !

Confidences, Marcel Pagnol
Mon auteur préféré… il écrivait tellement bien. J’étais bien heureux de mettre la main sur un Pagnol que je n’avais pas encore lu. Ce livre, trouvé usagé dans une librairie de Montréal, est un recueil de longues préfaces qu’il a écrites pour une réédition de ses pièces de théâtre et premiers films. J’ai passé de beaux moments plongé dans le Paris des années 20 et 30.

Une chance de trop, Harlan Coben
Harlan Coben est une découverte récente pour moi. J’en ai lu 3 ou 4, celui-ci est son petit dernier en français. Voici le maître incontesté du rebondissements, on termine le livre… essoufflé ! Pas vraiment de la grande littérature, mais facile à lire et très divertissant. Le genre de livre qu’on lit d’un trait.

Los Angeles River, Michael Connelly
Dans la catégorie «lecture facile», j’adore me claquer un bon Connelly ! Celui-ci raconte une enquête du retraité Harry Bosh qui va l’emmener à se mesurer au Poète, le fameux personnage qui avait projeté Connelly dans la catégorie des meilleurs vendeurs de la planète. Une sorte de boucle qui se referme… comment sera le prochain ?

Paul en appartement, Michel Rabagliati
Bédé montréalaise qui se dévore. Histoire simple, vraiment de ma génération, qui prend le temps (avec ses 110 pages) et qui nous fait revivre la vie de réentendre la musique des années 80. Deux superbes heures dans l’univers Rabagliati, il faut que je lise ses deux autres titres.

Pas droit à l’erreur, Lee Child
Acheté par hasard, j’ai passé des bons moments le nez dans ce roman. Encore une question de contexte, cette fois-ci dans le monde des services de sécurité qui protègent le président américain. Le héros est grand et fort, l’intrigue intéressante, et la fin… totalement américaine ! Un bon divertissement.

Le tour de Foglia, Pierre Foglia
Il est bougonneux ce Foglia…. bougonneux, mais tellement passionné ! Moi qui regarde le Tour de France à la télé depuis quelques années sans vraiment comprendre toutes les implications et stratégies qui font partie de ce événement. Foglia aime la course et réussi à nous transmettre une partie de sa passion dans ce recueil de chroniques. J’ai hâte au Tour 2005, est-ce que Armstrong pourra en remporter un septième de suite ?