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J’en ai assez d’entendre les gens se plaindre de nos étés. Pas assez chaud, trop de pluie, trop sec, sinon c’est le vent qui n’est pas à la bonne vitesse, les légumes qui ne poussent pas assez vite ou les maringouins qui sont trop voraces. Il faut s’y faire, on vit au Québec, on a des étés comme ça et une magnifique variété d’insectes piqueurs ! Nous avons des piscines, des motos, des décapotables et la climatisation… nous semblons équipé pour la vie dans le Sahara. On espère une canicule et quand elle fini par arriver, on se plaint de la chaleur… écoutons les reportages sur le réchauffement de la planète et continuons de polluer.

Et nos étés ne durent que quelques semaines, alors profitons-en ! Si on attends trois journées parfaites consécutives avant de mettre le nez dehors, aussi bien attendre que Georges W. fasse un discours en français ! Pour ma part, du moment que je peux sortir sans ma tuque, je suis heureux !

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Dimanche, Sophie et moi avons visité le petit neveu Philippe qui nous a fait une démonstration de vol plané. Il faisait chaud, c’était l’été et la piscine accomplissait son travail rafraîchissant. Pourtant la météo nous annonçait (encore) de la pluie… À quoi s’attendre quand on annonce : «Ensoleillé avec passages nuageux, possibilité d’averses ou orages» ? Quoi d’autre à part un typhon ou une tempête de sable ? Coudonc, ne pourrait-on pas seulement profiter du temps qu’il fait, comme Philippe dans sa piscine ?